Les bibliothèques et la lecture à Gaza

Le patrimoine culturel palestinien ciblé et détruit

Par Sarah Rolfo, traductrice et spécialiste de la littérature jeunesse en langue arabe
Photographie de Sarah Rolfo

Après deux années de guerre dans la bande de Gaza, nous avons voulu faire un état des lieux des centaines de bibliothèques et de points d’accès aux livres de l’enclave. Les frappes de l’armée israélienne semblent cibler tout particulièrement le patrimoine culturel palestinien, alors même qu’Israël a signé, le 14 mai 1954, la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé. Qu’en est-il réellement ?

Sarah Rolfo, traductrice et spécialiste de la littérature jeunesse en langue arabe, a recueilli les témoignages d’acteurs sur le terrain et a étudié des documents disponibles sur la question. Elle nous présente une image de la situation des bibliothèques gazaouies en octobre 2025.

 

65 000 morts palestiniens dont plus de 18 400 enfants, 165 000 blessés, plus de 1,9 million de déplacés1 et une famine généralisée. Deux ans après le début de la guerre à Gaza, les chiffres sont vertigineux. Et à la destruction des corps, à l’anéantissement des infrastructures et des bâtiments, s’ajoute celle, systématique, du patrimoine culturel palestinien2, de tout ce qui constitue l’héritage et la mémoire d’un peuple, de tout lieu et de tout espace où l’avenir se construit.

À Gaza, les bibliothèques sont ciblées par l’armée israélienne immédiatement après les attaques du 7 octobre 20233 qui ont marqué le début d’une nouvelle guerre à Gaza. Selon le projet « Reading in Gaza4 », qui travaille à la restauration et la reconstruction de la lecture à Gaza, « tous les types de bibliothèques, les centres et collections d’archives, les médiathèques culturelles pour les enfants, les bibliothèques municipales, universitaires, historiques, les maisons d’édition, les imprimeries, les librairies, les cafés littéraires5 » sont méthodiquement détruits. Dès le 9 octobre 20236 et en l'espace de seulement trois mois, ce sont plusieurs bibliothèques qui sont dévastées7 : Les archives centrales de Gaza-ville, la bibliothèque de la mosquée Omari, la bibliothèque Diana Tamari Sabbagh, la bibliothèque municipale de Gaza, la bibliothèque communautaire du Canaan Institute, la bibliothèque de l’université islamique de Gaza, la bibliothèque de l’université al-Israa, détruite en même temps que le musée national qu’elle abritait, la bibliothèque de l'université Al-Azhar, la bibliothèque de l'université al-Quds, et la bibliothèque pour enfants Ataa d'IBBY (International Board on Books for Young People) à Beit Hanoun.

 

La bibliothèque d'IBBY à Beit Hanoun avant sa destruction. La bibliothèque d'IBBY à Beit Hanoun après sa destruction.

 

Les bibliothèques sont pourtant censées être protégées par la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé8. À Gaza, les déplacés fuyant les bombardements s’installent dans ces lieux d’hospitalité pour les civils en temps de guerre, croyant, à tort, pouvoir y trouver protection. C’est ainsi que des centaines de déplacés se trouvaient dans le centre culturel Rashad al-Shawa de Gaza qui abritait la bibliothèque Diana Tamari Sabbagh9 lorsque celui-ci a été détruit le 15 novembre 2023.

Shahd Alnaami, autrice et étudiante en littérature anglaise, raconte que la bibliothèque attenante à une école qu’elle fréquente depuis son enfance est toujours miraculeusement en partie debout. Cette bibliothèque est devenue un véritable refuge et une échappatoire pour les enfants qui y viennent pour apprendre, lire et jouer10. Shahd ajoute : « Quand le génocide a commencé à Gaza, grands et petits, tout le monde lisait. En particulier pendant les moments où nous n’avions plus accès à Internet. Cela arrivait souvent. Les gens se mettaient alors à lire ; ils se prêtaient les livres qu’ils avaient en leur possession. »

Un patrimoine à jamais perdu et des lieux de vie anéantis

À Gaza, les destructions des bibliothèques, lieux de mémoire et de conservation, ont causé des pertes immenses. Lorsque les archives nationales de Gaza sont détruites en novembre 2023, ce sont 110 000 cartes, documents historiques et fonciers, contrats, photos et bien d’autres documents qui disparaissent11. Et de la bibliothèque de la Grande Mosquée Omari, la plus ancienne de Gaza, qui contenait des manuscrits historiques rares dont certains datant du XIVe siècle, il ne reste que des ruines12.

Les bibliothèques ne sont pas uniquement des lieux de conservation et de consultation des livres ; ce sont aussi et surtout des espaces d’activités culturelles et d’initiatives pour la jeunesse, de rencontres, d’échanges et de partage des connaissances. En cela, elles jouent un rôle essentiel dans la cohésion sociale. Avant la guerre, la bande de Gaza était riche en bibliothèques ; dans un territoire de seulement 41 km de long pour 6 à 12 km de large, très densement peuplé13, il y avait 178 bibliothèques et lieux de lecture14.

Ahmad Ashour15, qui a travaillé de 2008 à 2024 pour la branche gazaouie de Tamer Institute for Community Education, souligne que la vie culturelle qui se déroulait dans la bande de Gaza était stupéfiante. « Chaque gouvernorat16 comprenait une bibliothèque municipale. En parallèle, il y avait les bibliothèques de la société civile palestinienne. La plus importante à Gaza était celle qui appartenait à l’association de Haidar Abdel Shafi. Puis, il y avait les bibliothèques qui dépendaient de l’UNRWA17 et qui étaient très dynamiques. Même si, quelques années avant la guerre, pour des problèmes de subventions, l’UNRWA avait cessé de les soutenir. Il y avait aussi celles qui dépendaient des églises18. » Et c’est sans compter tous les fonds mis à disposition dans les écoles pour les élèves, dans les centres culturels, mais aussi d’importantes bibliothèques personnelles. Des fonds d’une grande valeur ont disparu dans les bombardements19, d’autres ont été vendus par leurs propriétaires obligés de s’en séparer pour se nourrir, survivre ou payer des frais exorbitants de déplacements du nord au sud de l’enclave20.

Au cours des deux dernières années, dans un Gaza rendu invivable, les jeunes Palestiniens ont été coupés de tout accès à l’éducation et à la culture. Le patrimoine culturel palestinien a été systématiquement ciblé et détruit par l’armée israélienne. Cette entreprise de destruction a visé spécifiquement les bibliothèques, et elle ne concerne pas seulement les murs et le bâti. Les fonds numérisés et les ressources dématérialisées sont également touchés. Les serveurs informatiques qui les abritent sont détruits. Toutefois, les étudiants font de la poursuite de leur apprentissage une forme de résistance. L’un des axes principaux de travail du collectif du projet « Reading in Gaza » est d’appuyer leurs initiatives en la matière en contribuant à la constitution d’une bibliothèque virtuelle pour « restaurer les conditions de l’éducation et de l’instruction, à tous les niveaux de l’école et des études supérieures21».

La jeunesse au cœur des préoccupations

La plupart des bibliothèques gazaouies possédaient des fonds pour la jeunesse. La grande bibliothèque publique de Gaza, fondée en 1999 et qui possédait 10 000 références en arabe, français et anglais22, incluait un centre culturel et une bibliothèque pour les enfants23. La bibliothèque Edward Saïd, fondée en 2016 par le poète Mosab Abu Toha, qui abritait un fonds important en langue anglaise dans ses locaux à Beit Lahia (ouverts en 2016) et à Gaza-ville (branche plus importante ouverte en 2019), accueillait dans chacun de ses lieux des livres pour les enfants et un espace d’activités dédié. « La plupart des bibliothèques de Gaza possédaient des livres en langue anglaise, des fonds qui pouvaient être importants », précise Ahmad Ashour. « La langue française était moins présente mais on trouvait aussi des livres en français. »

Dominique Dupart, co-directrice du projet « Reading in Gaza », souligne « la formidable vitalité des bibliothèques pour enfants dans la bande de Gaza jusqu’au mois d’octobre 202324» : le territoire comptait aussi plusieurs bibliothèques dédiées à la jeunesse comme la bibliothèque du Qattan Centre for the Child (QCC) et celle du Canaan Institute situées à Gaza-ville, ainsi que deux bibliothèques jeunesse créées par IBBY et gérées par la section palestinienne de l’organisation (IBBY Palestine), à Beit Hanoun et à Rafah.

 

Bibliothèque du Qattan Centre for the Child

 

Le rôle essentiel de la société civile

Ce n’est pas la première fois que les bibliothèques sont prises pour cibles par l’armée israélienne. La bibliothèque jeunesse al-Ataa d’IBBY à Beit Hanoun, par exemple, avait déjà été détruite une première fois en 2014. Elle s’était relevée de ses cendres et s’était même agrandie. Son fonds avait été enrichi et ses activités avaient été diversifiées. Elle comptait 6 000 références avant sa destruction au mois d’octobre 202325. « Il faut imaginer les obstacles auxquels font face les Palestiniens, comprendre que rien de va de soi, comprendre qu’il faut être capable de composer avec les autorités en place et l’occupant qui contrôle tout, comprendre qu’il ne s’agit pas seulement de la guerre d’extermination en cours qui survient après plusieurs guerres successives et leur lot de destructions. Il faut se représenter cela pour prendre la mesure du dynamisme de la société civile palestinienne, celui des hommes et des femmes qui œuvrent au quotidien et dans des conditions inimaginables », affirme Ahmad Ashour.

« Quand la guerre a commencé et avec le génocide en cours, les instances gouvernementales et institutionnelles n’ont plus été en mesure d’aider les gens sur le terrain à Gaza. Seules les initiatives individuelles ont continué envers et contre tout… Et elles sont nombreuses ! »

Au quotidien et dans des conditions effroyables, des femmes et des hommes continuent à mener des actions autour de l’écriture et de la lecture à destination de la jeunesse.

Atelier d'écriture avec un groupe d'enfants dans un camp de réfugiés.

La poétesse Neama Hassan26, par exemple, n’a jamais cessé ses activités auprès des enfants et continue toujours à les mener en dépit de tout. Son projet s’articule autour d’une petite bibliothèque qu’elle met à disposition des enfants qu’elle accueille sous sa tente, dans un camp de réfugiés. Elle la transforme en bibliothèque ambulante qu’elle emporte dans ses déplacements. Neama a commencé à rassembler quelques livres qui avaient miraculeusement échappé au bombardement de l’école du quartier où elle vivait à Rafah. Pour compléter son fonds, elle a lancé un appel sur les réseaux sociaux en proposant aux gens de lui faire don de leurs livres. Samir Mansour, le propriétaire de la célèbre librairie Mansour, lieu emblématique du livre à Gaza, à la fois maison d’édition et librairie27, lui a offert alors des livres et des jeux. Son fonds comprend aujourd’hui 75 livres pour les enfants : des albums, des livres d’apprentissage de l’écriture et de la calligraphie, de la poésie, des romans pour les adolescents. Elle possède également des jeux, mais aussi quelques romans pour adultes et de la poésie. « Ces livres m’ont accompagnée dans tous mes déplacements. Je les transportais dans des sacs en plastique et même lorsque je n’avais plus de quoi allumer un feu pour préparer à manger à mes enfants ou pour faire du thé, je ne me suis pas résolue à les utiliser. » Un fonds modeste constitué petit à petit et qu’elle souhaite enrichir parce que les livres sont les supports essentiels des activités qu’elle propose (lecture, cinéma, dessin, musique…). Ils sont des outils d’apprentissage, mais aussi une porte pour s’évader du quotidien par l’imaginaire ; un besoin essentiel pour ces enfants traumatisés par la guerre qui oublient la réalité, le temps d’une activité.

Les actions menées par Neama ne sont pas uniques. Il existe de nombreuses autres initiatives pour apporter un peu d’humanité et un soutien psychologique essentiel aux enfants réfugiés dans des camps, en créant un semblant de normalité et un cadre pour apprendre et s’évader un peu de l’horreur de la guerre.

Enfants faisant de la peinture avec les mains.

Certains lieux dédiés au livre et à la lecture ont survécu. « C’est une lumière pour les enfants et pour nous adultes aussi », explique Shad en parlant de la bibliothèque qu’elle a toujours connue et qui est encore debout, « elle nous rappelle qu’en dépit des efforts d’Israël pour nous mettre à terre, nous restons debout, nous pouvons renaître des décombres et continuer à briller comme nous l’avons toujours fait28 ».

Il est indispensable de protéger les bibliothèques qui existent encore et de permettre la reconstruction d’autres, tout comme il est urgent de soutenir par tous les moyens, individuellement et collectivement, les projets visant à restaurer la place du livre et de la lecture à Gaza. Les forces vives œuvrant sur le terrain avec une énergie incroyable ont besoin de tout le soutien du monde du livre et de la lecture à l’international pour reconstruire les bibliothèques endommagées ou détruites durant la guerre et reconstituer leurs fonds. Parce que les livres et la lecture sont indispensables à la société, la reconstruction de Gaza passera aussi par la renaissance des lieux de lecture et de cohésion sociale que sont les bibliothèques.

L’autrice remercie toutes les personnes qui ont contribué à cet article en partageant avec elle leur expérience et le fruit de leurs recherches.

Notes et références

1. Chiffres au 29 septembre 2025, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza : https://unric.org/fr/onu-et-la-crise-au-proche-orient-gaza/ (consultation du site de l’ONU le 18 octobre 2025). 

2. Lire l’interview avec l’historienne Anne-Marie Eddé qui évoque la destruction systématique de ce patrimoine parue dans le 6 mars 2025 dans le quotidien francophone libanais L’Orient-Le jour

3. Le 7 octobre 2023, le Hamas palestinien et ses alliés ont mené une série d'attaques contre des localités et des bases militaires israéliennes du pourtour de la bande de Gaza. 1 139 hommes, femmes et enfants ont trouvé la mort et 252 personnes ont été enlevées. (Source : “Detailed findings on attacks carried out on and after 7 October 2023 in Israel”, UN Human Rights Council, A/HRC/56/CRP.3, 10 juin 2024). 

4. Le projet « Reading in Gaza » a défini trois axes de travail : la construction d’une bibliothèque virtuelle, l’établissement d’un état des lieux des destructions et la mobilisation du monde des livres et de l’écrit. Ce projet est né « d’un collectif de personnes animées d’un profond intérêt pour les livres, l’écrit et la lecture. Un intérêt nourri d’un engagement professionnel mais aussi artistique et littéraire, dans l’écrit et la lecture sous la forme de l’enseignement, de la recherche, dans les bibliothèques et archives, et dans l’écriture ». Le collectif collabore avec « Academic Solidarity with Palestine » et « Gaza Histoire - Inventaire d’un patrimoine bombardé ». « Reading in Gaza » est codirigé par Géraldine Chatelard et Dominique Dupart. 

5. https://academicsolidaritywithpalestine.org/reading-in-gaza 

6. Date de la destruction de la bibliothèque de l’université islamique de Gaza selon le rapport réalisé par Librarians and Archivist with Palestine (PAL) qui documente précisément les destructions. https://librarianswithpalestine.org/gaza-report-2024/

7. Date de la destruction de la bibliothèque de l’université Al-Israa et du musée qu’elle abritait. Idem 

8. Convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé : https://www.unesco.org/fr/legal-affairs/convention-protection-cultural-property-event-armed-conflict-regulations-execution-convention#item-1 

9. https://actualitte.com/article/115604/international/a-gaza-bibliotheques-et-archives-victimes-de-la-guerre 

10. Entretien personnel du 20 octobre 2025. Shahd travaille à documenter les initiatives mises en place autour du livre et de la lecture à Gaza, sujet qui l’intéresse personnellement. Pour aller plus loin, lire l’article de Shahd Alnaami: https://www.aljazeera.com/opinions/2024/12/14/gazas-libraries-will-rise-for-the-ashes 

11. https://academicsolidaritywithpalestine.org/reading-in-gaza 

12. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/14/a-gaza-les-bombes-israeliennes-effacent-le-patrimoine-de-l-enclave_6216433_3210.html 

13. En 2022, la population gazaouie est estimée à un peu plus de deux millions d'habitants, soit environ 6 000 habitants/km2 sur une superficie totale de 365 km2

14. Ce chiffre est issu d’un annuaire datant de 2021 mis en ligne par le ministère de la Culture. Quatre-vingts bibliothèques seraient ouvertes au public selon le rapport du ministère de Culture palestinien : The Third Prelimenary Report on Cultural Sectors Damage. https://palestineembassy.ie/wp-content/uploads/2024/01/The-Third-Preliminary-Report-on-the-cultural-Sectors-Damage-Gaza.pdf 

15. Entretiens personnels avec le chercheur Ahmad Ashour menés entre le 16 et le 21 octobre 2025. 

16. La bande de Gaza est divisée en cinq gouvernorats : Nord de Gaza, Gaza-ville, Deir al-Balah, Khan Younis et Rafah. 

17. L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens : https://www.unrwa.org

18. La bibliothèque de la Culture et de la Lumière de Gaza, affiliée à l'Église baptiste par exemple. 

19. Écouter par exemple l’écrivain et ancien ministre de la Culture Atef Abu Saif parler de la destruction de sa bibliothèque : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lectures-sans-frontieres/ils-ont-assassine-ma-bibliotheque-le-cri-du-coeur-de-l-ancien-ministre-de-la-culture-palestinien-atef-abu-saif-7837838 

20. Dans un post sur Facebook datant du 12 septembre 2025, le poète Shoujaa al-Safadi annonce, la mort dans l’âme, proposer à la vente sa bibliothèque personnelle qu’il ne peut pas emporter avec lui dans son déplacement forcé vers le sud. 

21. https://academicsolidaritywithpalestine.org/reading-in-gaza 

22. Idem

23. https://www.washingtonpost.com/world/2023/11/30/gaza-library-palestinian-culture/ 

24. https://academia.hypotheses.org/62987#footnote_3_62987 

25. Source : les fiches des bibliothèques en cours de finalisation par le collectif « Reading in Gaza ». 

26. Plusieurs échanges personnels avec Neama Hassan entre le 10 et le 20 octobre 2025. 

27. Plusieurs fois détruite lors des guerres successives, elle a à nouveau été touchée pendant cette guerre. https://www.chroniquepalestine.com/destruction-imprimeries-maisons-edition-gaza-memoricide-culturicide/#:~:text=La%20librairie%20de%20Samir%20Mansour,des%20frontières%20de%20la%20patrie. 

28. Propos issus des archives personnelles de Shahd Alnaami consultées le 19 octobre 2025. 


Pour aller plus loin

Sarah Rolfo est traductrice. Elle traduit la littérature arabe et les ouvrages pour la jeunesse en français. Elle fait partie depuis 2012 du comité de lecture Monde arabe de Takam Tikou. Aujourd’hui installée à Marseille, elle travaille avec la maison d’édition Le Port a jauni qui publie de la poésie bilingue pour les enfants. Elle est aussi très active au sein du collectif de la BaaM (la bibliothèque arabe associée de Marseille) réuni autour de la langue arabe comme langue de lecture, de littérature et de transmission.


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