La Rançon de la désobéissance et autres contes du Mali

Langue : français Auteur : N’Tji Idriss Mariko Illustrateur : Inna Touré Lieu d'édition : Paris Éditeur : Présence africaine Année d'édition : 2011 Nombre de pages : 113 p. Illustration : Noir et blanc Format : 18 x 11 cm ISBN : 978-2-7087-0821-1 Âge de lecture : À partir de 11 ans Prix : 12 €
couverture de : La Rançon de la désobéissance

Un nouveau recueil vient enrichir le fonds de la prestigieuse maison d’édition Présence Africaine. Issus des pays bamanan et sénoufo au Mali, voici seize contes collectés et écrits par N’Tji Idriss Mariko, professeur de littérature orale à l’Université de Bamako et auteur également de Moriba Yassa le Paresseux : contes du Mali (L’Harmattan). On y découvrira une grande variété de contes assez courts, dans une écriture sobre et efficace qui se lit facilement, pouvant se passer dans des « temps reculés » ou bien au présent, quand l’âne, le chien et la chèvre voyagent en autocar…

En voici la présentation de quelques-uns : « La rançon de la désobéissance » est l’histoire de Yérékanmen, « celui qui n’écoute que lui-même », premier fils d’un grand chasseur, qui, à cause de son arrogance et sa désobéissance, est dévoré par un monstre. « Une vieille femme de malheur » relate la vie, faite de tristesse, de tragédie et de rejet, de Kourakoroni la vieille ; il parle de l’intolérance des hommes, des préjugés et de l’acharnement du destin. « Le Destin » nous apprend que dans la vie rien n’est acquis et que l’on doit être généreux. « La Punition » se passe dans le temps où il n’existait qu’une paire de chaque espèce, vivant dans le bonheur ; après la violation de l’interdit (manger les jujubes) viennent les privations et la famine. Il faut travailler et, surtout, s’organiser pour vivre. Le rôle et le talent de chaque membre de la communauté sont établis : le griot, les traîtres, les faibles, les forts, les débrouillards, car « il faut de tout pour faire un monde ». « La Couverture » voit punie la jalousie d’une première femme envers sa coépouse ; « Le Salaire de l’imprudence » nous parle de la ruse légendaire du lièvre et de la naïveté de l’hyène.

DS