Lire et conter aux enfants à l'hôpital

L’initiative réjouissante de Casa Cuna Cuenteros à Buenos Aires

Propos recueillis par Claudie Guérin, coordinatrice des médiathèques des patients et des personnels et des centres de documentation, Assistance publique-Hôpitaux de Paris Traduit par Claudie Guérin
Logo de Casa Cuna Cuenteros

Faire entrer la fantaisie, le rêve et le rire dans la vie des enfants hospitalisés à travers des lectures, c'est le projet porté par Alejandra Alliende, Laura Ormando et Verónica Alvarez Rivera, fondatrices de Casa Cuna Cuenteros ou « Les conteurs de la maison du berceau » à Buenos Aires, en Argentine. Cette association, lauréate du prix de promotion de la lecture IBBY-Asahi 2020, milite pour faire une place aux livres et à la lecture dans les chambres des malades, les salles d'attente et les couloirs des hôpitaux, en engageant les malades, le personnel soignant et les parents dans une démarche enthousiaste. 

Pour mieux cerner les enjeux de cette initiative en milieu hospitalier, nous avons fait appel à Claudie Guérin. Forte de son expérience de coordinatrice des médiathèques des patients et des personnels à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Claudie Guérin a mené un entretien très détaillé et approfondi avec la Casa Cuna Cuenteros. Espérons que ce beau projet, facilement reproductible, donne envie de choisir des livres et de pousser les portes des hôpitaux...

Où développez-vous votre activité de lecture auprès des enfants hospitalisés ?

Nous menons nos activités de promotion de la lecture à l’hôpital pour enfants Pedro de Elizalde, le plus ancien hôpital d’Amérique latine. Ouvert le 7 août 1779, il a d’abord été la Maison des enfants de Buenos Aires pour abriter les orphelins abandonnés dans les rues ou aux portes des églises. En 1920, il est rebaptisé « Casa Cuna » et est dirigé entre 1935 et 1946 par le Dr Pedro de Elizalde, un médecin qui a introduit la méthode d’identification des nouveau-nés qui continue à être utilisée. De nos jours, même si le nom de l’hôpital est Pedro de Elizalde en l’honneur de son directeur bien connu, les gens l’appellent encore par son nom traditionnel « Casa Cuna » (La Maison du berceau). Casa Cuna Cuenteros (Les conteurs de la maison du berceau) adopte donc le nom populaire par lequel cet hôpital emblématique est connu. L’hôpital compte 244 lits de soins généraux, 24 lits de soins intensifs pédiatriques, 16 lits de soins intensifs en néonatologie et 24 lits d’hôpital de jour. Il accueille les enfants de la naissance à 18 ans.

 

Descente des marches des volontaires

Quelle est la durée moyenne d’hospitalisation des enfants ?

L’hôpital offre des services cliniques et de santé mentale. La durée d’hospitalisation varie d’une semaine à plusieurs mois, s’il s’agit par exemple d’une maladie oncologique ou respiratoire telle que la tuberculose. Dans les cas de troubles mentaux ou lorsque les patients ont besoin d’aide sociale, les hospitalisations peuvent durer plusieurs mois jusqu’à ce qu’un programme de protection adéquat soit organisé.

Y a-t-il une bibliothèque dans l’hôpital ? Si non, comment vous procurez-vous les livres ?

L’hôpital ne dispose pas de bibliothèque. Nous ne travaillons pas en collaboration avec les bibliothèques municipales. Casa Cuna Cuenteros utilise des livres donnés par des maisons d’édition, des fondations, des écrivains, des illustrateurs, des écoles et des personnes prêtes à aider afin que nous puissions proposer de la littérature pour enfants de qualité. Nous avons notre propre bibliothèque de près de cent livres pour enfants et adolescents : livres d’histoires, livres illustrés, livres sans texte, livres pop-up, bandes dessinées, anthologies d’histoires, romans et livres de poésie. En outre, les bénévoles utilisent également leurs propres livres afin d’élargir le répertoire d’histoires.

 

Dans la salle d'attente

En 2017, Casa Cuna Cuenteros a fait don de plus de cinquante livres pour créer une bibliothèque de prêt pour les patients atteints de cancer et leurs familles dans une salle d’attente spécifique, Sala Esperanza (la salle de l’espoir), dans le secteur hémato-oncologie, coordonnée par la Fundación Natalí Dafne Flexer – une organisation à but non lucratif qui aide les enfants atteints de cancer. C’est grâce aux séances de l'heure du conte organisées dans cette salle d'attente particulière par Casa Cuna Cuenteros que les familles ont découvert la magie des livres.

En raison des restrictions Covid, cette salle d’attente est fermée actuellement, mais nous espérons qu’elle rouvrira bientôt.

Y a-t-il une école à l’hôpital ?

Tous les hôpitaux pour enfants de la ville de Buenos Aires disposent d’une école. L’école publique offre une scolarisation aux enfants et adolescents hospitalisés de niveaux maternelle, primaire et secondaire. L’école à l’hôpital les aide à maintenir leur scolarité pendant leurs périodes d’hospitalisation ou de réadaptation. Elle est gérée par le système scolaire public local. Casa Cuna Cuenteros ne partage pas d’activités avec l’école de l’hôpital essentiellement parce que les enseignants ont leurs propres horaires et programme d’enseignement.

 

Heure du conte

Depuis combien de temps votre association existe-t-elle ?

Nous travaillons à la promotion de la lecture à l’hôpital depuis 2013. L’Argentine est un pays où la santé et l’éducation sont des services publics gratuits, mais les deux systèmes sont devenus précaires en raison des crises politiques, économiques et sociales continues. L’hôpital public – institution conçue à l’origine pour dispenser des soins de santé – tente aujourd’hui d’aller au-delà de la simple assistance : l’affaiblissement des réseaux communautaires, la précarité de l’emploi, la violence et la disparition des services publics ont précipité les populations vulnérables dans des situations de marginalité et d’exclusion.

Quelles sont vos missions ?

En règle générale, les parents ne lisent pas d’histoires à leurs enfants à l’hôpital, ils leur donnent simplement leur téléphone portable pour jouer en attendant les traitements médicaux ou l’hospitalisation. Les écrans deviennent les dispositifs divertissants qui permettent aux enfants de « passer le temps » alors qu’ils attendent de longues heures dans un endroit où le temps semble infini : nous vivons dans le paradoxe de l’hyperconnectivité dans lequel nous nous perdons bien souvent. Notre but n’est pas de guérir par les mots, mais de ramener la fantaisie, la créativité, le jeu et la découverte de l'autre à travers le conte et la lecture d’histoires.

Nous croyons au droit fondamental à l’accès à la littératie1 et à la lecture pour tous : la littérature et l’art sont un outil de transformation sociale.

Nos activités de promotion de la lecture visent à :

  • aider les enfants à devenir des auditeurs et des lecteurs d’images, ce qui les aidera à devenir de meilleurs lecteurs de textes ;
  • co-créer un espace de lecture/racontage partagé par les enfants et leurs familles ;
  • motiver les familles à poursuivre leurs activités de lecture en dehors de l’hôpital ;
  • favoriser la participation de la communauté hospitalière (des bénévoles aux professionnels de la santé) ;
  • restituer la lecture en tant que droit dans l’espace de la santé publique.

 

Ombrelle et lecture

Combien de bénévoles êtes-vous ?

Le groupe est formé de seize membres actifs, dont trois sont coordinateurs du projet : Laura Ormando (psychologue), Alejandra Alliende et Verónica Alvarez Rivera (conteuses). Nous visitons l’hôpital en groupes de trois à quatre bénévoles pour chaque heure du conte.

Chaque bénévole passe au moins trois heures par mois à l’hôpital. Nous avons l'intention de mener notre activité une fois par semaine. La plupart des membres de Casa Cuna Cuenteros sont des enseignants ou d’anciens enseignants, des bibliothécaires et des personnes qui ont acquis une expérience personnelle à la fois dans le domaine de la lecture et dans le travail avec les enfants.

Comme les séances de l’heure du conte ont lieu le matin, c‘est-à-dire pendant les heures de travail, chaque bénévole doit consacrer quelques heures de son temps personnel à cette activité.

Comment sont formés les bénévoles ?

Le groupe se réunit une fois par mois ou tous les deux mois afin de discuter de questions spécifiques à la lecture et aussi de réfléchir aux expériences en cours à l’hôpital. Alejandra Alliende et Verónica Alvarez Rivera, coordinatrices et conteuses professionnelles, sont chargées de former les bénévoles : utilisation du livre comme aide visuelle à la narration, utilisation de chansons et de comptines, stimulation de la participation des enfants et des familles à l’histoire, etc. Laura Ormando, coordinatrice et psychologue pour enfants, est chargée de superviser les interventions des conteurs en tenant compte des contraintes du travail avec des enfants dans un contexte hospitalier. Chaque bénévole est autorisé à choisir les endroits où il se sent le plus à l’aise pour mener à bien son activité : salles d’attente, chambres ou hôpital de jour.

Il est important de souligner que les échanges et la communication avec les bénévoles sont constants. Nos réunions mensuelles durent environ deux heures et demie.

Quels livres utilisez-vous ?

Nous avons notre propre bibliothèque et les volontaires peuvent choisir les ouvrages qu'ils préfèrent. Nous utilisons des livres illustrés d'images puissantes et attrayantes, et dont les principaux protagonistes sont des animaux et autres personnages sympathiques. Nous sélectionnons des livres de qualité où la fantaisie est présente et qui ne traitent pas de sujets difficiles tels que la maladie ou les situations angoissantes. Les livres de poésie, les devinettes et les virelangues sont aussi un excellent outil pour « briser la glace » ou pour intervenir dans des situations en face à face.

 

  Marionnettes et lecture

Où rencontrez-vous les enfants et que leur proposez-vous ?

Comme nous n’avons pas de local à l’hôpital, notre activité est itinérante. Mais ce va-et-vient d’un endroit à l’autre avec nos chariots remplis de livres d’histoires fait partie de l’essence même de notre projet. De cette façon, nous rencontrons aussi bien les enfants hospitalisés qui doivent rester dans leurs chambres, que ceux qui sont dans les salles d’attente. Notre activité varie en fonction de l’endroit où elle se déroule.

L’heure du conte en salle d’attente d’oncologie (Sala Esperanza) commence par une chanson de bienvenue, des histoires, des comptines, des jeux de doigts et se termine par une chanson d’au revoir. Cette salle d’attente est destinée aux enfants suivis pour des traitements ambulatoires contre le cancer. Les enfants et leurs familles peuvent être appelés par le médecin à tout moment, même pendant l’heure du conte. Les conteurs bénévoles doivent donc être très flexibles et tolérants. Souvent, les enfants ayant quitté la pièce avant la fin de la séance reviennent plus tard afin qu’on leur raconte la fin de l’histoire !

L’heure du conte et la lecture d’histoires se déroulent également dans les salles d’attente générales. Nous y rencontrons des enfants qui attendent des médecins de différentes spécialités médicales. Il y a des tables rondes où nous rassemblons les enfants et les familles. Notre activité dans ce lieu est plus interactive : les enfants sont souvent invités à choisir l’histoire qu’ils veulent écouter. On leur propose de regarder ou de lire des livres. En lisant les mots ou les images, les enfants deviennent eux-mêmes des conteurs.

 

Dans la salle d'attente générale

L’heure du conte se déroule aussi dans les chambres des patients. Pour ces interventions, nous contactons préalablement les médecins responsables pour leur demander dans quelles chambres il est possible d’aller car cela varie en fonction de l’état de santé des patients. Nous frappons alors à la porte et demandons aux parents et aux enfants l’autorisation d’entrer. Nous tenons compte des goûts et des intérêts des enfants. L’heure du conte dans les chambres d’hôpital est quelque chose de très intime. Nous développons une relation individuelle dans laquelle les livres d’histoires jouent un rôle vital.

Nous investissons aussi la cour de récréation de l’hôpital. Quand il fait beau, une partie de l’activité peut avoir lieu à l’extérieur, dans l’aire de jeux. Nous étendons des couvertures sous les arbres comme pour un pique-nique. Cet espace nous permet d’entrer en contact avec les enfants qui jouent. Le pouvoir d’attraction des livres est tel qu'ils quittent les balançoires pour rejoindre les couvertures. Dans cet espace, nous racontons des histoires, faisons des lectures partagées et nous pouvons également danser et jouer avec des comptines traditionnelles et modernes.

Nous utilisons toujours des livres illustrés lors de nos lectures parce qu’ils fournissent un cadre visuel à l’histoire racontée. Si les patients vont et viennent – parce qu’ils sont appelés par les médecins –, les indices visuels leur permettent de comprendre l’histoire lorsqu’ils se joignent à une séance en cours. De plus, nous visons une lecture continue qui favorise l’écoute active et la co-création d’une atmosphère d’échange avec les enfants et leurs familles. En utilisant le livre comme un support, nous favorisons la lecture et nous encourageons également les parents à raconter des histoires à leurs propres enfants à l’hôpital et à la maison.

 

Dans la cour

Comment le personnel médical perçoit-il vos actions ?

Au fil des ans, nos activités sont devenues plus connues des médecins et du personnel de santé. Nous avons toujours eu le soutien des directeurs successifs. Comme l’activité est ouverte à tous, les professionnels et le personnel de l’hôpital restent généralement avec nous pour écouter des histoires et participent avec enthousiasme quand nous les y invitons, à condition que leurs obligations professionnelles le leur permettent.

Quant aux enfants qui nous connaissent, ils sont impatients de lire et de regarder des livres. C’est le résultat de notre travail continu à l’hôpital car ce n’était pas le cas lorsque nous avons commencé notre programme.

Comment êtes-vous intervenus pendant la période de Covid ?

Dans le bon vieux temps, avant la pandémie, nous pouvions aller une fois par semaine par groupes de trois dans les salles d’attente, les services de soins, les salles de l’hôpital de jour et l’aire de jeux. En 2020, ce n’est pas un secret, le monde entier a changé à cause du Covid-19. Restrictions, nouvelles règles de sécurité, confinement... Les salles d’attente occupées et bruyantes de l’hôpital sont devenues silencieuses et vides. En tant que bénévoles, il nous était interdit d’entrer à l’hôpital comme nous en avions l’habitude. Que faire ? Comment poursuivre nos activités de promotion de la lecture dans un hôpital sans connexion wifi ?

Comme dans les bonnes histoires, il y a toujours un moyen de résoudre les problèmes. Nous sommes très chanceux car l’une de nos coordinatrices, Laura Ormando, est psychologue pour enfants à l’hôpital. Alors que nous étions confinés, elle pouvait y accéder !

Nous avons alors eu deux idées :

La première a consisté à réaliser ce que nous appelions des « folios cuenteros » (feuilles de conteurs), des dossiers en plastique contenant du matériel de lecture : comptines, devinettes, nouvelles, poèmes, sélectionnés par nos bénévoles. Laura Ormando allait dans les chambres d’hôpital et les donnaient aux enfants et à leurs familles qui s’ennuyaient « jusqu’à l’os ».

Nous avons aussi imaginé de raconter des histoires à travers l’interphone qui est généralement utilisé par les infirmières et les médecins pour communiquer avec les chambres. Cet appareil a alors permis de raconter l’histoire « La Grande Fabrique de mots » d’Agnès de Lestrade pendant que les membres du personnel hospitalier – travailleurs sociaux, physiothérapeutes et psychologues – montraient les images du livre aux enfants malades.

 

Dans le parc

 

À partir de la mi-2021, nous avons pu retourner à l’hôpital pour effectuer nos séances de lecture mais uniquement dans les salles d’attente générales et sur le terrain de jeu. Nous devions nous conformer aux réglementations sanitaires en vigueur, telles que le maintien de la distanciation sociale et le port du masque. Mais être de retour sur le terrain en partageant des livres en face à face ou les yeux dans les yeux était comme un nouveau départ inspirant pour le groupe.

Malheureusement, les infections du Covid ont atteint des chiffres records en décembre 2021 et nous avons dû faire une nouvelle pause en janvier et février 2022. Espérons que nous reviendrons à nos activités de lecture partagée au printemps 2022...

 

Une vidéo de présentation de Casa Cuna Cuenteros en espagnol, sous-titrée en anglais
Durée : 3:37

Notes et références

1. La littératie est définie comme l’« aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités » in La littératie à l’ère de l’information. Rapport final de l’Enquête internationale sur la littératie des adultes, OCDE, Statistique Canada, 2000, p. X. (NDLR)

Copyright des photos de l'article : Patricia Buki


Pour aller plus loin

  • Photographie de Alejandra AlliendeAlejandra Alliende est actrice et conteuse. Elle est titulaire d'un diplôme en enseignement de l'anglais et d'un diplôme en enfance, pédagogie et éducation ainsi que d'une spécialisation en petite enfance. Actrice diplômée de l'Escuela de Arte Dramático de Buenos Aires, elle est également conteuse bilingue (espagnol-anglais) et se produit dans des salons du livre, des festivals de contes, des théâtres et des écoles. Elle a de l'expérience en tant qu'enseignante, conteuse, conférencière et animatrice d'ateliers. Elle forme des conteurs, des bibliothécaires, des éducateurs et des professionnels de la santé à l'art du conte. Elle est co-fondatrice et coordinatrice de Casa Cuna Cuenteros.
     
  • Photographie de Laura OrlandoLaura Ormando est psychologue et écrivaine. Elle est titulaire d'un diplôme de spécialisation en sciences sociales avec mention Santé de la FLACSO et travaille comme consultante en psychologie à l'hôpital Niños Pedro de Elizalde à Buenos Aires. En 2012, son livre de nouvelles Magenta a remporté le premier prix de la maison d'édition Sigmar. En 2018, son livre de chroniques La Casa de Huérfanos a reçu le premier prix du Fondo Nacional de las Artes qui fournit un soutien financier pour promouvoir les activités artistiques et culturelles en Argentine. Ses nouvelles ont été publiées dans différentes anthologies. Elle collabore régulièrement à Topua, une revue de psychanalyse, culture et société. Laura Ormando forme des professionnels dans les domaines de la santé et de la littérature. Elle est co-fondatrice et coordinatrice de Casa Cuna Cuenteros depuis 2013.
     
  • Photographie de Claudie GuérinAprès une rencontre décisive avec Geneviève Patte, directrice de la bibliothèque de la Joie par les livres à Clamart, et d’Annie Pissard, directrice de la bibliothèque de Saint-Ouen, Claudie Guérin a suivi une formation de bibliothécaire. Elle a travaillé dans des bibliothèques municipales avant de rejoindre en 1983 la bibliothèque de la Joie par les livres à Clamart. Elle a ensuite participé à la création de la médiathèque des enfants de la Cité des sciences et de l’industrie de La Villette qui a ouvert en 1986 et au projet de création d’une bibliothèque d’art contemporain de la Ville de Paris. Passionnée par l’audiovisuel et le multimédia, elle a été formatrice dans ces domaines pour les bibliothèques municipales et départementales de prêt. En 1996, elle rejoint l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris pour prendre en charge la coordination des médiathèques des patients et des personnels et des centres de documentation paramédicale, hospitalière et médico-scientifique.
     

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