Grand-père raconte-nous le Congo
Le récit commence au moment de la lutte pour l’indépendance (car, contrairement à ce qui est souvent dit, « l’indépendance n’était pas un cadeau »), avec la figure d’André Matsoua mais aussi d’autres intellectuels africains, puis évoque successivement les six présidents congolais et les faits marquants de leur temps : événements politiques, économiques, culturels et sportifs, ainsi que les quatre guerres civiles que le pays a connues. Ces moments de « tristesse », de « honte » et de « souffrances » (« plus jamais ça ») sont considérés comme le propre de l’apprentissage de « l’autogestion », car « même quand on mange un fruit sucré, il arrive que l’on se blesse dans la bouche »… Ainsi, l’ouvrage met l’accent sur les aspects positifs de ces cinquante années, évite les polémiques et insiste sur le besoin de sauvegarder l’unité du pays qui, comme une famille, « doit rester unie malgré les divergences ».
Serge Diantantu (RDC, Congo-Kinshasa), auteur de plusieurs bandes dessinées historiques, donne à voir des images de Brazzaville, notamment. Complétée par des informations de base sur le pays et ses personnalités, cette bande dessinée permet un premier contact avec le Congo-Brazzaville, si peu présent dans la littérature de jeunesse.
VQ