[J’ai peur]

Malak connaît bien les droits de l’homme et la nécessité de les respecter : cette jeune écolière a un père militant, engagé dans la défense de ces droits. Mais quand Rached, la terreur de l’école, s’attaque à elle et lui vole une lettre à laquelle elle tient beaucoup, Malak ne sait plus comment réagir. Tentée dans un premier temps par le « œil pour œil, dent pour dent », elle vole à son tour le téléphone portable de Rached, mais finit par trouver une façon plus saine de régler le problème en organisant avec ses amis une grande manifestation contre la violence à laquelle Rached participe. La réconciliation se fait en douceur. Malgré quelques maladresses, ce texte parvient à transmettre le vécu de la jeune victime de façon crédible et permettra sans doute d’aborder, avec les enfants, le thème de la violence à l’école. Les illustrations sont proches du style bande dessinée.