[Le Jardin de Nadia]

Nadia s'installe dans son jardin, au bord du ruisseau, avec son chat. Elle écrit, puis elle dessine avec des crayons de couleur. L'auteur fait converser Nadia avec le ruisseau et avec son chat, puis avec un oiseau. L'herbe verte engage la conversation avec le chat. Puis s'enchaînent différents dialogues entre un nuage noir et le soleil, entre la terre et un arbre, entre cet arbre et un oiseau. Ces échanges, tout comme la construction du récit, ont un caractère artificiel, renforcé par la tonalité parfois provocante, voire absurde de certains propos. Et lorsque la pluie et le vent obligent Nadia à se réfugier à la maison, la philosophie qui devrait se dégager du texte échappe toujours au lecteur.

Les illustrations s'efforcent de coller au texte, en incorporant des mots ou des bribes de phrase à l'image, mais trop chargées, peu lisibles, elles peinent à l'éclairer. Au final, un album peu convaincant.