[Les Meilleurs amis]
أفضل صديقين
Ziad a enfreint une règle fixée par sa maman : ne jamais se servir du grand vélo de son frère. Malheureusement, il a un accident : le vélo est complètement détruit et la voiture de sa mère porte une longue éraflure. Sentant le poids et la gravité de son erreur, Ziad invente des histoires invraisemblables pour expliquer ce qui s’est passé : c’est un extraterrestre qui a emprunté le vélo pour rentrer chez lui, une terrible bataille a eu lieu entre le vélo et la voiture métamorphosés en robots géants, etc. Ne pouvant plus inventer de fausses excuses, il finit par dire la vérité à sa mère qui prend en considération sa franchise et lui évite une punition. Les illustrations de David Tazzyman reflètent l’évolution des états d’âme de Ziad face à ses mensonges : crainte, inquiétude, recherche infatigable de solutions, malaise et finalement étonnement face au pouvoir magique de la réalité. Cette dernière est représentée par un personnage avec lequel Ziad se réconcilie en avouant son erreur. Implicitement et sans enseignement moral trop pesant, l’histoire de Ziad apprend qu’aucun mensonge ne peut se substituer au pouvoir de la vérité. Ce livre, traduit de l’anglais, a pour titre original The Truth according to Arthur. Une version française est également disponible : La Vérité selon Arthur (Gautier-Languereau, 2017).
HB