[Mon père... Un visiteur !]

Vous aviez lu [Qu’elle est belle, ma grande sœur !] ما أحلاها! أختي الكبرى et vous vous êtes demandé pourquoi la grande sœur pleurait à la fin du livre ? Vous trouverez ici la réponse. C’est toujours la petite sœur qui raconte, elle a mûri depuis le premier épisode et se sent de taille à comprendre la raison des pleurs cachés de sa sœur ; et si celle-ci pleure, c’est parce que leur père, qui travaille à l’étranger, lui manque au quotidien. Alors, la cadette écrit un e-mail à l’intéressé pour lui demander de rentrer. Mais le père refuse, il doit rester à l’étranger pour travailler. La grande sœur dépérit, se nourrit à peine, jusqu’au jour où elle tombe et se casse une jambe. Le père va rentrer, pour repartir, puis rentrer définitivement. Même si la relation entre les deux sœurs n’est pas aussi bien dépeinte que dans le premier volume, que le texte manque parfois de profondeur et que le dénouement semble un peu facile, ce récit a le mérite d’aborder de front un thème tabou : le vide laissé par tous ces pères partis par nécessité travailler à l’étranger. Ce problème, qui concerne un grand nombre de foyers arabes, met en lumière le besoin des pères, trop souvent réduits à leur fonction de « supports financiers » de la famille…