Dans son village du Brésil, Bruna était très seule. Heureusement, sa merveilleuse grand-mère lui racontait des histoires de sa terre d’origine, l’Afrique.
Dans cet imagier bilingue français-fon, chaque page cartonnée représente la famille du poulailler, la pintade et le canard, le hérisson et le lapin, sans oublier le mouton, la vache et le cheval. Seul le cochon manque à l’appel. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première fois en fon, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
C’est le récit d’Alzbeer Suliman que nous découvrons ici : son enfance dans le village de Labdo, au sud-ouest du Darfour ; sa relation privilégiée avec son grand-père, personnage éminemment humaniste, toujours bienveillant envers les autres et grand connaisseur des plantes avec lesquelles il confectionne baumes et médicaments ; la présence quotidienne attentive de sa sœur Salma ; la « trahison » de ses parents qui cuisinent le coq qu’Alzbeer a reçu en cadeau pour ses bons résultats scolaires… Ces moments de vie, auréolés de nostalgie, sont racontés à la première personne avec douceur, tendresse et poésie.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.