Des visiteurs sillonnent la savane dans leur voiture à la découverte des animaux sauvages. Ils voient des éléphants, des girafes, des antilopes, des hippopotames, mais aussi des fauves qui partent à la chasse. Et quand vient la fin de la journée, les visiteurs s’endorment au soleil couchant, alors que d’autres animaux nocturnes font leur apparition.
Accompagnés de peintures abstraites, aux aplats de couleur, des poèmes d’une force et d’une intensité rares, qui disent l’horreur d’une guerre vécue au quotidien par trois poètes palestiniens de Gaza. Une guerre où on perd des êtres chers, des foyers et lieux de vie, où on frôle la mort en permanence, et où on espère juste une mort ordinaire, dans son lit. Ne pas être un chiffre de plus dans les statistiques, ne pas être déchiqueté, juste mourir paisiblement, avec un corps entier. Et comment répondre, dans cette situation, à la question « Comment tu vas ? », comment dire le quotidien d’une guerre, les bombes, le manque de pain, de médicaments, l’horreur des corps anonymes enfouis sous les décombres, les fosses communes ?
Un magnifique recueil de recettes autour des légumes d’antan qui sont présents autour de nous mais que l’on a oubliés. Yazoo Ahamad introduit l’album en racontant les moments de son enfance passés auprès de sa grand-mère qui récupérait tout pour ne rien jeter.