Auteur :Patrick DurvilleIllustrateur :Nadia CharlesÉditeur :Editions du Cyclone
Théo part en vacances avec ses parents au large de Madagascar ; belle croisière en perspective ! Mais après une violente tempête le jeune garçon dérive sur un radeau de survie vers une île déserte : il a tout perdu.
Vous êtes conviés à une balade sur les îles, toutes sortes d’îles : car, « Il y a les îles flottantes, les grandes îles, les petites îles, les îles désertes, les îles au trésor »… Suivez le guide, suivez le chapeau, et faites le tour de la notion d’insularité grâce à une définition en creux, par la mer, les frontières, ou encore, le rapport aux autres. Le texte de Joëlle Écormier est poétique et amusant dans sa description ; les illustrations, chaleureuses, de Éloïse Faure, dont c’est le premier album, restent plus anecdotiques…
C’est un récit plein de sensibilité que contient ce joli livre, très soigné, avec sa couverture à rabats, son beau papier et ses très belles illustrations en noir et blanc, réalisées en linogravure. L’histoire de Miyamini est celle de nombreuses filles dans le monde. Pour avoir une bouche de moins à nourrir, des parents se séparent d’un de leurs enfants et l’envoient à la ville pour travailler.
Ayant passé une enfance heureuse avec ses parents et ses huit frères et sœurs dans une grande maison individuelle, rose avec des volets verts, aux chambres confortables et à l’immense terrasse sur le toit, notre héroïne est obligée de fuir sa patrie à cause de la guerre.
Le village de l’îlet Bois de couleur est un village paisible, en bordure de la forêt qui lui a donné son nom. C’est un bois magnifique avec des essences d’arbres rares : bois maigre aux minuscules fleurs roses, immenses tans rouges, bois de nèfles aux petites fleurs rosées, tamarins tortueux ou brandes aux troncs noueux.