Auteur :Patrick DurvilleIllustrateur :Nadia CharlesÉditeur :Editions du Cyclone
Théo part en vacances avec ses parents au large de Madagascar ; belle croisière en perspective ! Mais après une violente tempête le jeune garçon dérive sur un radeau de survie vers une île déserte : il a tout perdu.
Vous êtes conviés à une balade sur les îles, toutes sortes d’îles : car, « Il y a les îles flottantes, les grandes îles, les petites îles, les îles désertes, les îles au trésor »… Suivez le guide, suivez le chapeau, et faites le tour de la notion d’insularité grâce à une définition en creux, par la mer, les frontières, ou encore, le rapport aux autres. Le texte de Joëlle Écormier est poétique et amusant dans sa description ; les illustrations, chaleureuses, de Éloïse Faure, dont c’est le premier album, restent plus anecdotiques…
Dans cet imagier bilingue français-fon, chaque page cartonnée représente des animaux sauvages au regard très expressif comme si, loin d’être sauvages, ils étaient des présences familières tels des personnages de dessins animés. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en fon, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
« Quand la guerre sera finie, avec ma chatte Loula, je retournerai à l’endroit où était ma maison, et j’aiderai mes parents à la reconstruire. Quand la guerre sera finie, je dormirai dans une chambre à moi, dans un lit à moi, avec ma chatte Loula. Sur le rebord de la fenêtre, je planterai des fleurs de toutes les couleurs… »
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.