Marmar est un personnage récurrent des albums de Nabiha Mehaydli. C'est une petite fille espiègle prompte à faire des bêtises. Dans cet album-ci, il est question du bain.
Ces textes s’adressent aux tout-petits et sont construits comme de petites ritournelles, volontairement simplissimes. On notera avec plaisir la présence active du papa dans la vie quotidienne du bébé, même si père et mère sont assez stéréotypés. Le milieu social décrit dans les illustrations semble être celui d’une bourgeoisie qui vit à l’occidentale, ce qui conviendra probablement au lectorat auquel ces livres sont destinés, dans le monde arabe et dans la diaspora.
Chaque année, les troupeaux de bœufs, moutons et chèvres quittent le village sous la conduite des bergers pour trouver des pâturages de l’autre côté du fleuve. Cet album raconte une de ces transhumances que l’on suit à travers le regard d’Abdoul qui accompagne son grand frère pour la première fois afin de veiller sur une vieille vache qu’il aime comme une sœur.
Quand on cherche quelque chose, on trouve souvent tout autre chose : le Lego du petit frère, la chaussette tombée sous le lit, une lettre, la petite sœur qui joue à cache-cache… Mais notre héroïne ne trouve pas cette chose dont elle a oublié le nom, qui est jaune et rose, de la taille de sa main, ornée de plumes, qui sert à retenir ses cheveux lisses et « qui brille de partout » ! Au fil des pages, le soupçon du lecteur se mue en certitude : notre héroïne est bien en train de chercher la barrette qu’elle a sur la tête !
Le roman de Joëlle Ecormier, Théodore, le passager du rêve, a été publié en 2013 aux éditions Océan. Ce texte a été adapté au théâtre par la compagnie le Théâtre des Albert.