Le papa de Naïma est parti vivre un jour à l’étranger dans une ville étincelante. Il envoie de l’argent à la famille et téléphone le plus souvent possible. Mais il manque tellement à la petite héroïne qu’elle retourne au bord du lac, là où elle se promenait avec lui, et laisse échapper une larme au passage d’un poisson albinos qu’elle a déjà vu. C’est à ce moment-là que son aventure devient fantastique : le poisson grossit, lui parle et lui sert de monture jusqu’au dangereux chantier de la ville étincelante où travaille son père.
Dans ce très bel album, l’autrice libanaise Fatima Sharafeddine nous raconte les souvenirs que son grand-père évoquait devant elle lorsqu’elle était petite, concernant le mode de vie pendant sa propre enfance, et en particulier de nombreuses professions aujourd’hui disparues : rémouleur, brodeuse, fabricant de balais en paille, vendeur ambulant de pétrole lampant, réparateur de réchaud à pétrole, cordonnier, cardeur, makari (« taxi » à l’ancienne sur un âne), colporteur, forgeron, porteur, vendeur d’oiseaux, chaudronnier…
Ce recueil de bande-dessinée est une compilation de trois titres : Petit-Jacques et le cocotier, Petit-Jacques et le tambour magique et Petit-Jacques et la Manman Dlo, publiés séparément chez le même éditeur entre 2010 et 2011.
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.