Dans cet imagier bilingue français-yoruba, chaque page cartonnée représente la famille du poulailler, la pintade et le canard, le hérisson et le lapin, sans oublier le mouton, la vache et le cheval. Seul le cochon manque à l’appel. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en yoruba, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
Un jour, le monde se réveille sans aucun rire, et les comédiens ont mystérieusement disparu. L’absence du rire affecte profondément le quotidien des personnages. Sans lui, le monde devient terne et silencieux, soulignant ainsi son rôle fondamental dans les interactions humaines et le bien-être.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Le village de l’îlet Bois de couleur est un village paisible, en bordure de la forêt qui lui a donné son nom. C’est un bois magnifique avec des essences d’arbres rares : bois maigre aux minuscules fleurs roses, immenses tans rouges, bois de nèfles aux petites fleurs rosées, tamarins tortueux ou brandes aux troncs noueux.