Quel destin et quel engagement dans ce récit écrit à la première personne du pluriel par une femme médecin guinéenne ! Dès les premières lignes, on comprend que la lutte contre l’excision est le combat d’une vie pour supporter un traumatisme de l’enfance présenté comme un traumatisme collectif. Le jour dont il est question a lieu le 7 août 1972 et a été préparé minutieusement par tous les membres féminins d’une famille pendant que les enfants étaient en vacances au village et sans que les parents directs soient vraiment au courant. L’opération a eu lieu en prenant par surprise ces toutes jeunes filles.
Ayant passé une enfance heureuse avec ses parents et ses huit frères et sœurs dans une grande maison individuelle, rose avec des volets verts, aux chambres confortables et à l’immense terrasse sur le toit, notre héroïne est obligée de fuir sa patrie à cause de la guerre.
Aaron est un jeune héros qui prend la mer sur son voilier. Au fur et à mesure de son périple, il découvre des problématiques liées à l’environnement : la présence du plastique, la méconnaissance de certains à propos des espèces menacées, etc.
En 1822, afin de permettre la paix entre le royaume de Sakalava et Madagascar, la jeune Rasalimo, fille du roi Ramitraha, devient l’épouse du roi Radama.