Bintou est une petite fille insouciante d’une dizaine d’années. À l’approche de la rentrée scolaire son père décide de la marier à un homme riche afin de lui assurer une réussite matérielle et sociale.
Quel destin et quel engagement dans ce récit écrit à la première personne du pluriel par une femme médecin guinéenne ! Dès les premières lignes, on comprend que la lutte contre l’excision est le combat d’une vie pour supporter un traumatisme de l’enfance présenté comme un traumatisme collectif. Le jour dont il est question a lieu le 7 août 1972 et a été préparé minutieusement par tous les membres féminins d’une famille pendant que les enfants étaient en vacances au village et sans que les parents directs soient vraiment au courant. L’opération a eu lieu en prenant par surprise ces toutes jeunes filles.
Un beau poème d’Amal Dunqul, un poète égyptien célèbre (1940-1983) est publié sous forme d’album chez Tanmia. Il a été illustré par Sahar Abdallah, dans la même veine, mais pas le même format, que les titres [Pense aux autres] فكّر بغيرك et [Le Pain de ma mère] خبز أمّي qui reprennent les poèmes de Mahmoud Darwich. Le poème invite le lecteur, jeune et moins jeune, à reconsidérer la notion de sérénité et sa fragilité, et à appréhender les facteurs qui peuvent la perturber.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Un très gourmand maki veut manger un morceau du gâteau au chocolat de la petite Toni. Pour se faire, il demande de l’aide à la souris, à l’oiseau papangue, au serpent…