Les Confidences de Médor
« Médor, le narrateur, vit en bon chien de garde chez la famille Pokassé. Le jour de ses vingt-et-un ans, il fait un bilan et revoie les différentes étapes de sa vie : son enfance avec ses nombreux frères et sœurs, ses déboires amoureux et sa victoire sur un doberman loubard. Spectateur privilégié, il assiste muet aux frasques de ses maîtres et aux injustices dont sont victimes ses compagnons chiens. Ses commentaires se font alors plus acerbes et critiques. Le récit, en adoptant le point de vue d’un animal, en profite pour donner une vision satirique, volontiers moraliste, du monde des humains que l’argent a trop changés. Alerte, non dénué d’humour et d’une bonne lisibilité, le texte est à prendre avec toute la légèreté des considérations de l’ami Médor. ». Takam Tikou présentait ainsi en 1997 la première édition de ce roman de Micheline Coulibaly pionnière de la littérature de jeunesse en Côte-d’Ivoire – on peut lire l’entretien et l’article « Micheline Coulibaly, écrivain pour la jeunesse (1950-2003) ». Rappelons qu’il existe des éditions de ce titre en bilingue sénoufo, dioula, baoulé et des éditions monolingues dans ces trois langues.