[La Maison et le dattier]
البيت و النخلة
Une vieille dame s’occupe de son petit-fils, Farès, en l’absence du père, parti travailler. Le rêve de toute la famille est d’envoyer Farès à l’école, mais celle-ci est située en ville, loin du village de montagne qu’ils habitent. Un jour, par hasard, ils sont hébergés dans un village situé à mi-chemin entre leur maison et la ville. La vieille dame décide de s’y installer pour permettre à son petit-fils de s’instruire. Chaque matin, elle l’accompagne à l’école, à pied, avec d’autres enfants. Leur nombre augmente, la vieille dame s’arrange pour avoir une carriole, tirée par un âne, ce qui permet à encore plus d’enfants de fréquenter l’école. Devenu « docteur », marié à une jeune villageoise dont il a toujours été amoureux, Farès fait construire une école dans son village.
À travers cette histoire, dont la morale est patente, c’est une chronique de la vie villageoise égyptienne d’antan que nous propose l’auteur, avec ses rivalités et ses espoirs, ses intrigues et sa solidarité, ainsi que ses miracles auxquels on peut croire ou non. Le texte est bien écrit, facile d’accès, avec suffisamment de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine. À la fin de l’ouvrage, et contre toute attente, on réalise qu’on s’est attaché aux personnages, même s’ils sont parfois un peu trop tranchés, trop définis par leurs choix moraux.
HC