Mina et Waraba

Langue : français Auteur : Souleymane Mbodj Illustrateur : Jean-Marc Denglos Lieu d'édition : Paris Éditeur : Père Castor-Flammarion Année d'édition : 2021 Collection : Les histoires du Père Castor Nombre de pages : 26 p. Illustration : Couleur Format : 18 x 21 cm ISBN : 978-2-08-022909-0 Âge de lecture : À partir de 3 ans Prix : 5,25 €
Girafe et lionceau sur fond orange

D’origine sénégalaise, Souleymane Mbodj est un transmetteur fécond de contes africains, notamment d’Afrique de l’Ouest : conteur, musicien, chanteur, il est auteur de nombre d’éditions, d’enregistrements, donnant aussi dans ses recueils une place à la diversité des langues dans lesquelles ces contes se racontent. Pour celui-ci, la source, s’il y en a une, n’est pas précisée. Mina la girafe, la reine des girafes, recueille un lionceau malade et abandonné qu’elle nomme Waraba, ce qui signifie Lion.

C’est l’origine de ce conte d’explication : comment le lion est devenu le roi des animaux. L’animal devient l’objet de toutes les attentions de la girafe qu’il ne quittera plus, mais pas de ses congénères, inquiètes depuis qu’il a grandi. Il est devenu un animal curieux d’apprendre, puissant, courant aussi vite que sa mère adoptive. Un jour, une sécheresse terrible affecte jusqu’au moindre point d’eau, à l’exception du lac interdit, celui que défend le terrible sorcier Sogolo. Le lion saura-t-il s’attaquer au sorcier et trouver sa place dans la communauté des girafes ?

De l’illustration se dégage une simplicité, une certaine douceur. Le ressort de ce conte plaisamment raconté est assez simple. On saura, cependant, retenir le message à peine voilé : accueillir l’autre si fragile, si différent de soi, peut sauver la vie, tout en allant de soi…

ML