Cette réalisation familiale (la mère peint, le fils écrit) s’organise en petites séquences illustrées qui mettent en avant un ou plusieurs personnages confrontés à la thématique du secret.
Karim raconte tous ses secrets à son nounours adoré. Il lui confie son amour pour Farah, sa peur de Marouan qui l’embête toujours, il cache même ses trésors dans le ventre de sa peluche.
Dans cet imagier bilingue français-fulfulde, chaque page cartonnée représente des animaux sauvages au regard très expressif comme si, loin d’être sauvages, ils étaient des présences familières tels des personnages de dessins animés. Toutes les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en fulfulde, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
Mostafa et Lalla Fatima, deux petits vieux amoureux, vivent dans une maison tout en sel. Il est tout en sel, elle est tout en sucre. Ils s‘aiment mais se chamaillent parfois. Voilà qu’un jour ça dégénère. Il la met dehors. Elle se retrouve sur les routes, puis elle se construit une petite maison. Mais elle a le cœur gros. Elle voudrait pleurer mais elle a peur que ses joues fondent. Alors le ciel lui propose de pleurer à sa place… et la maison de Mostafa commence à fondre. Lalla Fatima acceptera-t-elle de le sauver et de l’accueillir dans sa maison ?
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.