Auteur :Ingrid JonkerIllustrateur :Frédéric BoulleauxÉditeur :Le Thé des écrivains
Hommage est rendu à cette poétesse sud-africaine, de langue afrikaans, morte prématurément
à trente-deux ans, une figure littéraire emblématique de la lutte anti-apartheid dans son pays.
Marie-Paule Huet, guidée par Sori Camara, a recueilli dix contes du pays manding au cours de nombreuses soirées organisées à cet effet en 1998-1999. Présentés en traduction française accompagnés du nom de leurs conteurs et dotés d’un titre, ils sont écrits dans un style vivant qui rend compte de l’oralité des récits. On retrouve dans ces textes le même arrière-plan que dans bien d’autres contes africains : celui d’un univers habité par le surnaturel, où humains et esprits se côtoient entre la cour et la maison, les champs, le marché et la rivière. Dans ce monde rural, le groupe est au moins aussi important que les individus. Plusieurs contes mettent en scène les querelles entre coépouses: importance du mariage et de la famille élargie, misère des femmes stériles, désir de l’héritier, statut préférentiel des garçons, respect dû aux anciens, valeur de l’entraide et crainte des femmes âgées dotées de pouvoirs ésotériques. Comme dans le reste des contes merveilleux, les arbres sont là pour venir en aide aux humains en difficulté et les voyageurs sont sûrs de bénéficier de l’aide des animaux et des objets magiques. Un beau recueil qui aurait mérité une présentation du pays manding.
C’est le ramadan. La ville est toute décorée de ces belles petites lanternes qui marquent ce mois très spécial. Cette année, Adnan a décidé de jeûner toute la journée. Son ventre gargouille, mais il se réjouit à l’avance du plat de mouloukhiyeh (corète potagère) dont il se régalera pour la rupture du jeûne. Lorsqu’il entre dans la cuisine, patatras ! C’est l’odeur du bamia (ou gombo) qui l’accueille… et il déteste ça !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.