Auteur :Antoine BarralIllustrateur :photogr. Catherine et Bernard DesjeuxÉditeur :Grandvaux
C’est à Houmarou le griot aveugle qu’il revient de conter la légende de Timbouktou, la cité mythique objet de toutes les convoitises, Troyes en d’autres lieux…
Marie-Paule Huet, guidée par Sori Camara, a recueilli dix contes du pays manding au cours de nombreuses soirées organisées à cet effet en 1998-1999. Présentés en traduction française accompagnés du nom de leurs conteurs et dotés d’un titre, ils sont écrits dans un style vivant qui rend compte de l’oralité des récits. On retrouve dans ces textes le même arrière-plan que dans bien d’autres contes africains : celui d’un univers habité par le surnaturel, où humains et esprits se côtoient entre la cour et la maison, les champs, le marché et la rivière. Dans ce monde rural, le groupe est au moins aussi important que les individus. Plusieurs contes mettent en scène les querelles entre coépouses: importance du mariage et de la famille élargie, misère des femmes stériles, désir de l’héritier, statut préférentiel des garçons, respect dû aux anciens, valeur de l’entraide et crainte des femmes âgées dotées de pouvoirs ésotériques. Comme dans le reste des contes merveilleux, les arbres sont là pour venir en aide aux humains en difficulté et les voyageurs sont sûrs de bénéficier de l’aide des animaux et des objets magiques. Un beau recueil qui aurait mérité une présentation du pays manding.
Mon papa, il est grand, il est fort, mais tous les soirs, c’est la même histoire : « Je ne veux pas aller au lit ! »
Eh oui, le papa ne veut pas aller au lit ! Il fait des galipettes partout dans la maison. Il faut lui raconter une histoire, et puis une autre, et puis se fâcher un peu… Bref, une situation bien familière aux parents comme aux enfants, retournée ici avec humour et tendresse pour le bonheur de tous !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.