Walouba, un chien fort, imposant, à la voix grosse et effrayante, terrifie tous ceux qui le rencontrent, tous sauf un tout petit chat, Djakoumani, son meilleur ami.
Tel un taxi brousse sillonnant villages et quartiers, dans lequel s’échangent des histoires de vie, Solo Niaré nous conte vingt fables, plus réalistes et cruelles les unes que les autres. Prenant pour décor l’univers de la savane, il donne la parole aux animaux pour tenter de traduire le monde qui nous entoure.
Depuis qu’il est tout petit, Ayman aime danser, il voudrait voler comme les papillons auxquels il s’identifie et qui l’accompagnent partout. Il danse avec eux, le soir, derrière les portes closes de sa chambre. Ses mouvements libres et spontanés, ce sont eux qui les lui ont appris. En public, il danse la « dabkeh », danse traditionnelle, mais n’ose pas se laisser aller à des interprétations plus libres. Il craint la réaction de son entourage et de son père en particulier, qui pourtant le soutiendra plus tard dans ses choix.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.