Auteur :Antoine BarralIllustrateur :photogr. Catherine et Bernard DesjeuxÉditeur :Grandvaux
C’est à Houmarou le griot aveugle qu’il revient de conter la légende de Timbouktou, la cité mythique objet de toutes les convoitises, Troyes en d’autres lieux…
Si Soundjata Keïta, fondateur de l’empire du Mali au XIIIe siècle, est présent depuis longtemps dans la littérature de jeunesse (Soundiata l’enfant lion chez Casterman, L’Épopée de Soundjata chez Donniya…), Kankou Moussa, qui régnait sur cet empire à son apogée au XIVe siècle, y fait sa première apparition. Ce très grand album raconte son règne et surtout le voyage à La Mecque qu’il entreprit après s’être converti à l’Islam et dont les récits arabes, comme ceux d’Ibn Battûta, conservent la mémoire.
Fatimata nous raconte son histoire. Elle est en CE2 à Tokombéré, une commune du Cameroun située dans une région à proximité de la frontière avec le Nigeria. Son école est à deux kilomètres de son village et sa motivation pour réussir à l’école est encore plus grande que la détermination de sa maman à s’engager pour son avenir.
Qu'il est astucieux cet abécédaire ! Il associe chaque lettre arabe à deux mots – par exemple فيل (fîl, éléphant) et فنجان (finjân, tasse) pour la lettre F – puis ces deux mots à un dessin en couleur plein d'humour, puis à une série de dessins et de mots où la lettre a une forme différente selon sa place dans le mot. Paru en 1985 au Caire, cet album de Mohieddine Ellabbad est réédité en version bilingue par Le port a jauni, qui adjoint à chaque mot arabe translittération et traduction. Ainsi, l'enfant apprend les lettres, leur prononciation – synthétisée dans un tableau – et acquiert du vocabulaire en s'amusant. Une pépite qui rend hommage à un auteur-illustrateur majeur de la littérature pour la jeunesse du Monde arabe.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.