Si l'on cherche un exemple d'album où l'illustration anime le texte, où les dessins parlent plus que l'histoire, [Je serre les mains] أنا أصافح en est un parfait exemple.
Le grand frère de la narratrice est l’objet de la colère quasi muette de sa mère. Des sourcils froncés sur la page de gauche, une unique réprobation sans explication sur la page de droite : « Valéry ! » Mais qu’a donc bien pu faire ce grand frère pour provoquer l’ire maternelle ? Le suspens dure au cours de double-pages où la petite sœur s’interroge en repensant à la journée qui vient de s’écouler sereinement entre lac, montagne et arbres fruitiers. Pendant ce temps-là, nous tournons les pages et notre regard est attiré par un tout petit pot de miel présent sur chaque numéro de page comme un rappel du titre et une annonce du dénouement.
Mon papa, il est grand, il est fort, mais tous les soirs, c’est la même histoire : « Je ne veux pas aller au lit ! »
Eh oui, le papa ne veut pas aller au lit ! Il fait des galipettes partout dans la maison. Il faut lui raconter une histoire, et puis une autre, et puis se fâcher un peu… Bref, une situation bien familière aux parents comme aux enfants, retournée ici avec humour et tendresse pour le bonheur de tous !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Un très gourmand maki veut manger un morceau du gâteau au chocolat de la petite Toni. Pour se faire, il demande de l’aide à la souris, à l’oiseau papangue, au serpent…