En 1822, afin de permettre la paix entre le royaume de Sakalava et Madagascar, la jeune Rasalimo, fille du roi Ramitraha, devient l’épouse du roi Radama.
Dans cet imagier bilingue français-fulfulde, chaque page cartonnée représente le poulailler, la pintade et le canard, le hérisson et le lapin sans oublier le mouton, la vache et le cheval. Seul le cochon manque à l’appel. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot en fulfulde est écrit deux fois, une première en fulfulde, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
Accompagnés de peintures abstraites, aux aplats de couleur, des poèmes d’une force et d’une intensité rares, qui disent l’horreur d’une guerre vécue au quotidien par trois poètes palestiniens de Gaza. Une guerre où on perd des êtres chers, des foyers et lieux de vie, où on frôle la mort en permanence, et où on espère juste une mort ordinaire, dans son lit. Ne pas être un chiffre de plus dans les statistiques, ne pas être déchiqueté, juste mourir paisiblement, avec un corps entier. Et comment répondre, dans cette situation, à la question « Comment tu vas ? », comment dire le quotidien d’une guerre, les bombes, le manque de pain, de médicaments, l’horreur des corps anonymes enfouis sous les décombres, les fosses communes ?