Un enfant, depuis sa chambre, entend ses parents discuter et ils ne sont pas d’accord. Sa mère voudrait qu’il aille à l’école mais son père pense qu’il sera plus utile à sa famille en restant au village.
Tout commençait bien, pour Mebenga Essamba et son ami Bignon Jean Jack : une affaire juteuse de ferme de poulets, et un festin où sont conviés tous les voisins pour arroser ça… Sauf qu’une grippe aviaire est déclarée le soir-même et la consommation de viande de poulet formellement déconseillée.
Depuis qu’il est tout petit, Ayman aime danser, il voudrait voler comme les papillons auxquels il s’identifie et qui l’accompagnent partout. Il danse avec eux, le soir, derrière les portes closes de sa chambre. Ses mouvements libres et spontanés, ce sont eux qui les lui ont appris. En public, il danse la « dabkeh », danse traditionnelle, mais n’ose pas se laisser aller à des interprétations plus libres. Il craint la réaction de son entourage et de son père en particulier, qui pourtant le soutiendra plus tard dans ses choix.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.