Florent Couao-Zotti, prix Roland de Jouvenel 2019 de l’Académie française, est bien connu des lecteurs de Takam Tikou. Il est entre autres l’auteur de l’album Le petit vendeur de Noël . C’est un sujet autrement dramatique qu’il traite ici par le biais d’une pièce de théâtre si tragique que tout espoir est immédiatement interdit au lecteur puisque le prologue commence par la fin de l’histoire : le bain de la reine Hangbé en pleine salle des assises devant tout le gouvernement assemblé où les ministres et les dignitaires reçoivent en pleine face l’eau sale du bain royal symbolisant la pire des malédictions.
Réveil en sursaut de notre héroïne : elle va être en retard à la fête d’anniversaire à laquelle elle est invitée ! Vite, elle va à la salle de bains, se lave les mains et le visage, puis sort rapidement de la maison. Elle fait un pas et s’écrie : « Akh ! (Aie !) Mes dents ! » Elle revient vite à la maison, se brosse les dents, ressort rapidement, fait un pas, puis deux, puis s’écrie : « Akhkh ! Mon lit ! » Elle retourne vite chez elle, fait son lit, puis ressort à toute vitesse. Elle fait un pas, puis deux, puis trois, et s’écrie : « Akhkhkh ! Mes cheveux ! » Retour à la maison ; elle se coiffe, sort vite de la maison… Au bout de dix faux départs, notre héroïne, lavée, habillée, chaussée, ayant pris son petit-déjeuner, éteint la lumière, fermé la porte, arrive à destination munie de son cadeau…
Dans la collection des abécédaires déjà bien connue du jeune public, Caraïbéditions propose un nouveau volume en prise avec les questions environnementales.
En 1822, afin de permettre la paix entre le royaume de Sakalava et Madagascar, la jeune Rasalimo, fille du roi Ramitraha, devient l’épouse du roi Radama.