La ville de Casablanca est émaillée de petits sanctuaires ou de lieux dont les noms font référence à une légende ou à un fait historique. Cinq de ces histoires nous sont racontées ici.
Dans cet imagier bilingue français-yoruba, chaque page cartonnée représente des animaux sauvages au regard très expressif comme si, loin d’être sauvages, ils étaient des présences familières tels des personnages de dessins animés. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en yoruba, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
Sur la page de droite, un mot qui se détache en orange sur fond noir ou blanc. En bas, à l’envers, un autre mot, toujours en orange. Sur la page de gauche, une illustration. À l’endroit, un avion qui s’élève dans les airs. Tournons le livre : à l’envers, c’est le contraire, l’avion descend ! Un arbre au printemps ? À l’envers, c’est l’automne ! Un bateau qui flotte sur les flots ? À l’envers, il coule ! Un crayon au début d’une ligne ? À l’envers, il en est au bout ! Un petit album entièrement cartonné, majoritairement en noir et blanc, avec les mots ainsi que quelques éléments (une balle, un petit poisson…) en orange, à tourner et à retourner pour jouer avec les images opposées dans chaque dessin. Une belle réussite !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Le village de l’îlet Bois de couleur est un village paisible, en bordure de la forêt qui lui a donné son nom. C’est un bois magnifique avec des essences d’arbres rares : bois maigre aux minuscules fleurs roses, immenses tans rouges, bois de nèfles aux petites fleurs rosées, tamarins tortueux ou brandes aux troncs noueux.