La ville de Casablanca est émaillée de petits sanctuaires ou de lieux dont les noms font référence à une légende ou à un fait historique. Cinq de ces histoires nous sont racontées ici.
Tineeni sourit et des nuages noirs se dessinent dans le ciel. Tineeni rit et c’est la pluie qui tombe. Avoir le don de la pluie, voilà qui est bien utile quand on vit au Sahel, une région de l’Afrique de l’Ouest qui souffre de la désertification. Oui, mais voilà que la petite fille va rire au moment où il ne faudrait pas…
Omar (15 ans), Sofiane (12 ans) et Soraya, leur petite sœur, vivent dans un camp de déplacés. Ils ont fui leur village lorsque les Faucons de la Vérité, un groupe armé religieux, l’a envahi, tuant leur père et de nombreux habitants. Les enfants survivent comme ils peuvent. Leur principal souci est de se procurer l’argent nécessaire pour acheter les médicaments dont leur mère, diabétique, a besoin. Sofiane ne va pas hésiter à retourner à Raqqoun, leur village natal, pour essayer d’entrer dans leur maison et récupérer sa tirelire.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.