Ce texte, sorte de conte initiatique dans sa forme, narre l’histoire d’un Petit Poucet Martiniquais : Zinga à l’oreille rouge. Pauvres et désespérés à la suite du passage d’un cyclone, les parents de Zinga le conduisent auprès de ce qu’ils croient être un riche marchand et qui se révèle finalement un ogre redoutable : l’Agoulou.
Tel un taxi brousse sillonnant villages et quartiers, dans lequel s’échangent des histoires de vie, Solo Niaré nous conte vingt fables, plus réalistes et cruelles les unes que les autres. Prenant pour décor l’univers de la savane, il donne la parole aux animaux pour tenter de traduire le monde qui nous entoure.
Des poèmes pour dire l’horreur de la guerre en « une journée ordinaire » à Gaza : les débris jonchant les rues, les objets de la vie quotidienne dispersés, des vies éventrées… Et cette mère qui écrit sur le corps de ses enfants son propre prénom, le nom complet de l’enfant, son groupe sanguin et son adresse, pour que tout le monde sache qui ils sont en cas de blessure ou de mort ; une façon d’être sûre qu’ils ne mourront pas anonymes…
Un très gourmand maki veut manger un morceau du gâteau au chocolat de la petite Toni. Pour se faire, il demande de l’aide à la souris, à l’oiseau papangue, au serpent…