Ce texte, sorte de conte initiatique dans sa forme, narre l’histoire d’un Petit Poucet Martiniquais : Zinga à l’oreille rouge. Pauvres et désespérés à la suite du passage d’un cyclone, les parents de Zinga le conduisent auprès de ce qu’ils croient être un riche marchand et qui se révèle finalement un ogre redoutable : l’Agoulou.
Florent Couao-Zotti, prix Roland de Jouvenel 2019 de l’Académie française, est bien connu des lecteurs de Takam Tikou. Il est entre autres l’auteur de l’album Le petit vendeur de Noël . C’est un sujet autrement dramatique qu’il traite ici par le biais d’une pièce de théâtre si tragique que tout espoir est immédiatement interdit au lecteur puisque le prologue commence par la fin de l’histoire : le bain de la reine Hangbé en pleine salle des assises devant tout le gouvernement assemblé où les ministres et les dignitaires reçoivent en pleine face l’eau sale du bain royal symbolisant la pire des malédictions.
La journée commence mal pour Mademoiselle Ilham, la maîtresse d’école. Tout se ligue contre elle : elle a du mal à se lever du lit, n’arrive pas à trouver les bons vêtements à porter, se rappelle à la dernière minute qu’elle doit rendre les copies d’examen corrigées à ses élèves, les met dans son sac… et voilà que la tirette de la fermeture éclair se casse ! Décidément, tout va mal ! Mais Mademoiselle Ilham est d’un naturel positif : perchée sur sa mobylette, elle se dirige vers l’école en ce jour venteux d’automne, sans réaliser que les feuilles d’examen sont en train de s’envoler de son sac grand ouvert…
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.