Ce texte, sorte de conte initiatique dans sa forme, narre l’histoire d’un Petit Poucet Martiniquais : Zinga à l’oreille rouge. Pauvres et désespérés à la suite du passage d’un cyclone, les parents de Zinga le conduisent auprès de ce qu’ils croient être un riche marchand et qui se révèle finalement un ogre redoutable : l’Agoulou.
Florent Couao-Zotti, prix Roland de Jouvenel 2019 de l’Académie française, est bien connu des lecteurs de Takam Tikou. Il est entre autres l’auteur de l’album Le petit vendeur de Noël . C’est un sujet autrement dramatique qu’il traite ici par le biais d’une pièce de théâtre si tragique que tout espoir est immédiatement interdit au lecteur puisque le prologue commence par la fin de l’histoire : le bain de la reine Hangbé en pleine salle des assises devant tout le gouvernement assemblé où les ministres et les dignitaires reçoivent en pleine face l’eau sale du bain royal symbolisant la pire des malédictions.
Quand on cherche quelque chose, on trouve souvent tout autre chose : le Lego du petit frère, la chaussette tombée sous le lit, une lettre, la petite sœur qui joue à cache-cache… Mais notre héroïne ne trouve pas cette chose dont elle a oublié le nom, qui est jaune et rose, de la taille de sa main, ornée de plumes, qui sert à retenir ses cheveux lisses et « qui brille de partout » ! Au fil des pages, le soupçon du lecteur se mue en certitude : notre héroïne est bien en train de chercher la barrette qu’elle a sur la tête !
Ce recueil de bande-dessinée est une compilation de trois titres : Petit-Jacques et le cocotier, Petit-Jacques et le tambour magique et Petit-Jacques et la Manman Dlo, publiés séparément chez le même éditeur entre 2010 et 2011.
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.