Mon plus beau rêve
Un beau livre fort joliment mis en page. Sur la couverture cartonnée, un dessin d’enfant dans toute sa fraîcheur et sa symbolique : une grande fille pose une main fraternelle sur la tête d’une toute petite. Et ce « plus beau rêve », annoncé par le titre, le voici décliné au fil des pages en expressions colorées, naïves et émouvantes, ponctuées ou non de quelques mots des enfants qui en sont les auteurs, en France ou à Béthanie au Congo, l’orphelinat qui les unit à travers une association. La création d’un livre dans un tel contexte n’est pas rare, sans être toujours d’une grande portée. Ce n’est pas le cas ici : l’intention est limpide - apporter son concours, par l’achat du livre, à une œuvre qui se consacre à la survie des enfants et à leur avenir, par l’adoption parfois ; l’objet très fort dans un contenu que les adultes sauront « animer » ; la cause, digne d’intérêt. Comment ne pas souscrire à ce qui ne devrait pas être un rêve, « celui de vivre », comme il est dit dans l’introduction ?
ML