Yôgbo l’homme vorace et autres contes

Langue : français Auteur : Yolande Houndoté,  Alexandre Kocou Gbado,  Augustine Didagbé Lokonon,  Constantin Amoussou Lieu d'édition : Cotonou (Bénin) Éditeur : Ruisseaux d’Afrique Année d'édition : 2009 Collection : Sagesses africaines Nombre de pages : 94 p. Illustration : N/A Format : 22 x 15 cm + 2 CD audio ISBN : 978-99919-323-4-7 Âge de lecture : À partir de 11 ans Prix : 2000 CFA, 6 €
Sculpture africaine d'un homme à genou sur fond rouge

Ces cinq contes africains, sans indication de provenance mais dont on devine, du fait de leur lieu d’édition, qu’ils sont du Bénin, sont présentés sans introduction, en français mais avec de nombreux refrains dans une langue du pays – il semble d’ailleurs, si l’on considère la graphie des refrains, que tous ces contes n’aient pas été recueillis dans la même zone linguistique. Le premier et le dernier, rattachés au même cycle de Yôgbo l’homme vorace, qui donne son nom au recueil, blâment la gourmandise et encouragent la discipline. Le second conte enseigne qu’il ne faut pas faire aveuglément confiance aux gens et qu’il faut également éviter de juger sur l’apparence. Le troisième condamne également la gourmandise et l’habitude des enfants de quémander le repas maternel. Le quatrième, une version du conte des deux filles gentille et méchante en même temps qu’une version du conte de la fille difficile, raconte la mésaventure de deux demi-sœurs qui suivent l’une après l’autre un mari non-humain ; la première sera récompensée de sa politesse et l’autre punie de son mauvais caractère. Deux de ces contes sont signés du même auteur, sans qu’on sache si ces auteurs sont des conteurs, des interprètes ou seulement des traducteurs. Rien non plus n’est dit de la façon dont ces contes ont été recueillis, où, quand et comment. On peut regretter de voir ainsi publié, après tant d’autres, un nouveau recueil de contes africains non replacés dans leur culture. Le recueil est par contre enrichi de deux excellents CD audio qui permettent d’écouter les contes et le chant des refrains dans la langue, reprenant le texte quasiment mot pour mot et introduisant chacun des contes par un chant accompagné d’instruments traditionnels.

FU

 

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