À signaler la belle réédition d’un livre important pour connaître et comprendre Haïti. Un format plus grand permet un confort de lecture bien supérieur et de profiter de la très belle iconographie.

 

On retrouve Choubouloute, la petite antillaise, héroïne d’une série de livres qui la mettent en scène dans différentes situations du quotidien. À la cuisine, Choubouloute va faire des crêpes, des beignets, un gratin de bananes, ou encore, de la confiture de goyave.

Ce livre à la couverture souple et au format de cahier d’écolier a l’aspect d’un volume ancien, au papier vieilli par le temps. Il plonge le lecteur dans un passé sans date, chez les Amérindiens wayana.

Des proverbes pour toute situation, de A à V, de « affirmation de soi » à « vitesse » en passant, entre autres nombreuses entrées, par « fatalisme » et « mise en garde » 

« Je me sers d’animaux pour instruire les hommes » écrivait Jean de La Fontaine dans la dédicace de ses Fables au Dauphin. Les deux auteurs de ce volume créent à leur tour, à la manière du grand fabuliste, de courts textes en vers, dont les protagonistes, transportés dans la nature amazonienne, s’appellent Anancy l’araignée et Maringouin le moustique, Cabassou le tatou et Cocotte le perroquet ou encore Cochon-bois et Cochon-pays.

Maître chat décide d’ouvrir un « cours de grimpette », art bien utile pour échapper aux dangers. Son premier élève est la chèvre dont les sabots rendent l’exercice bien périlleux, mais que la faim pousse à se surpasser.

Les tortues vivent dans toutes les mers du monde et partout elles ont inspiré des contes.

Alizée a treize ans et elle s’entraîne devant le miroir à répéter cette phrase : « D’abord, t’es pas ma mère… Alors, t’as pas d’ordre à me donner… »