[Bonne la "mouffata’a" (pâtisserie libanaise)]
حلوة يا مفتّقة
Lorsque Salma rend rendre visite à sa grand-tante Imm Abed, elle goûte, pour la première fois, à une délicieuse pâtisserie, la «mouffata’a». Sa grand-tante lui explique qu’il s’agit d’un gâteau que l’on préparait, autrefois, le dernier mercredi du mois d’avril, à l’occasion d’une fête appelée « mercredi de Job », en l’honneur de l’endurance légendaire de ce prophète (en arabe on dit : « patient comme Job »). Les familles se rendaient en carrioles au bord de la mer ou dans les montagnes pour y passer une journée de loisirs. Et, rajoute la grand-tante, les maisons de Beyrouth étaient alors entourées de vergers et de potagers où l’on trouvait les fruits et les légumes les plus délicieux… De quoi faire rêver la petite Salma, qui se prend à imaginer un Beyrouth débarrassé de ses embouteillages et de ses grands immeubles. De jolies illustrations stylisées en noir et blanc évoquent ces jours passés…
MW