[À partir de maintenant, je n’aurai plus peur]
لن أخاف بعد الآن
![Couverture de : [À partir de maintenant, je n’aurai plus peur] Un enfant serre les poings, entouré d'enfants qui se moquent de lui.](/sites/default/files/styles/r200/public/database/thumbnail/2025-04/lan-akhaf-baeda-al.jpg?itok=lPZMGh6U)
À l’école, Sari est harcelé par Raji et sa bande, mais il ne parle à personne de ce qui lui arrive. Il devient irritable, s’isole, perd l’appétit, ses notes baissent… Sari va même jusqu’à feindre d’être malade pour ne pas aller à l’école. Inquiets, ses parents finiront par comprendre, avec l’aide du médecin, que leur fils fait peut-être une dépression. Sari osera parler de ce qu’il traverse, ce qui mettra en branle un processus : rendez-vous avec la directrice de l’école, convocation de la mère de Raji, obligation d’un suivi psychologique pour ce dernier… On comprendra par ailleurs que Raji traverse une période très difficile suite à la séparation de ses parents et du départ de son père. Les deux garçons finiront par devenir les meilleurs amis du monde…
Ce récit à la première personne est assez convaincant, même s’il reste un peu idéaliste. Les illustrations d’Aly Elziny, qui s’étalent sur des doubles pages ou s’inscrivent dans le texte en petites vignettes, rendent avec sensibilité et tendresse le vécu des personnages. Le fait de raconter l’histoire à la première personne aide le lecteur à s’identifier à Sari, à partager ses angoisses et ses espoirs et, peut-être, à tirer la leçon sous-jacente de cette première lecture : quand on a des soucis, il faut en parler !
HC