Des girafes et des hommes

Prenant appui sur la girafe, animal qui a inspiré nombre d’artistes de par ses attributs et son anatomie unique , l’auteur évoque les risques encourus par une société animale mais aussi humaine qui tendrait à l’uniformisation des cultures et des personnes.
Des girafes et des hommes met en parallèle diversité culturelle et biodiversité. Qu’adviendrait-il si la girafe était le seul animal présent sur terre ? Qu’adviendrait-il si les différences étaient gommées ?

Ce questionnement est appuyé par une illustration utilisant avec bonheur les jeux de contrastes, précisant le rythme du récit et confrontant une réalité plurielle à une réalité stérile. Car en effet, si la girafe est si unique, c’est parce qu’elle est entourée d’autres espèces qui permettent d’asseoir sa singularité.
De nombreuses mises en abîme sont proposées. Tantôt elles sont sonores, grâce à des répétitions, à un champ lexical intéressant, tantôt elles sont le fruit du contraste des couleurs mais, les mises en abîme sont surtout rendues vivantes par des jeux de points de vue et de regards qui renforcent l’idée de la nécessité de la diversité dans une société humaine comme animale : « Toutes les roses ne sont pas roses heureusement ! ». La richesse réside dans la différence