Le Mystère de la poupée magique
Dans la préface, Catherine Abena, ancienne secrétaire d’État auprès du ministre des Enseignements secondaires au Cameroun, exhorte à prendre exemple sur l’auteur de ce court roman, une jeune fille de quatorze ans, particulièrement brillante, qui ne laisse cependant pas de côté son imaginaire et continue à apprécier les jouets. Il faut reconnaître que la poupée inventée par A. Roeslica a tout de la bonne fée. Grâce à des batteries de haute technologie convoitées par des individus peu amènes, elle est dotée de pouvoirs extraordinaires et cumule les rôles de protectrice et de compagne de jeux. Nul doute que le jeune lecteur (plutôt la jeune lectrice) se laissera prendre par ce récit clair, émaillé de courtes descriptions du comportement des parents et autres adultes, constituant autant de points d’ancrage dans la réalité. De nombreux rebondissements font oublier l’enchaînement parfois un peu abrupt des faits et autres maladresses. À la fois ode à l’amitié, à l’imaginaire et petite enquête policière traditionnelle, le texte s’accompagne de quelques dessins en noir et blanc (mal placés par rapport au texte) qui reprennent des scènes capitales de l’histoire - à noter que certaines scènes se passent sur la célèbre plage de Kribi…
BdL