'Alia et Hanaa sont les meilleures amies du monde. Après les grandes vacances, 'Alia est donc ravie de retrouver sa copine pour lui raconter son été. Mais à sa grande surprise, une nouvelle camarade, Hind, a intégré l'école. Tout le monde s’intéresse à elle, en particulier Hanaa, 'Alia est très jalouse et a peur de perdre son amie. Pour son anniversaire, elle invite toute la classe, sauf Hind..
Bien évidemment, la petite princesse gagne toujours. Enfin, du moins dans le cocon familial du château car tout le monde la laisse gagner. Et avec ses amis, elle ruse toujours pour parvenir à ses fins. Mais à l'école, c'est différent. Pour chaque matière étudiée, il y a un prix à gagner. La petite princesse veut tous les remporter. Mais malgré ses efforts, elle n'en gagnera aucun ! À moins que...
Ce petit album musical fait partie de la collection des éditions Gründ « Mes premiers livres sonores », une collection d’albums cartonnés pour les tout-petits qui permet d’écouter de courts extraits musicaux en appuyant sur des puces intégrées aux pages de l’album. Il présente une sélection de six chansons populaires traditionnelles de Tunisie, d’Algérie, du Maroc et d’Égypte, telle le fameux Sidi Mansûr tunisien, ou Ya dunyâ d’Algérie. Ces morceaux sont tirés d’albums des éditions ARB Music qui fonctionnent de manière similaire, mais proposent eux des albums comportant une dizaine de chansons d’un même pays.
Voici enfin la traduction en arabe de la célèbre fable environnementale The Lorax du Dr Seuss, publiée pour la première fois aux États-Unis en 1971 et devenue un classique de la littérature de jeunesse anglo-saxonne. L’histoire raconte comment un écosystème a disparu du seul fait de la cupidité d’un homme qui, ayant découvert que les feuillages des arbres pouvaient être utilisés pour tricoter de beaux vêtements, en a fait une affaire florissante, abattant arbre après arbre et créant une usine aux émanations toxiques.
Auteur :Raphaële FrierIllustrateur :Clothilde StaësÉditeur :Le Port a jauni
Écrire, c’est d’abord choisir sa chaise. Chaise longue, pliante, d’écolier ou même volante : dans ce joli recueil, le siège se fait tour à tour confident du dos et des pensées de celui qui s’y installe, mirador miniature pour bébé, mais aussi, lorsqu’il est vide, mémoire de l’être absent…
Cette édition de Takam Tikou clôt une année riche en événements et en publications venues de nos quatre mondes. Nous remercions vivement les éditeurs qui nous permettent, par les livres qu’ils envoient, de suivre le développement de ces littératures pour la jeunesse, ainsi que les rédacteurs des articles.
Outre les bibliographies qui invitent à de bons moments de lecture à partager, vous allez découvrir des articles sur la vie du livre et des bibliothèques et aussi deux personnages particulièrement exceptionnels...
Neville Alexander , éducateur et érudit sud-africain qui, après avoir combattu l’apartheid, ce qu’il a payé de dix d’emprisonnement, a défendu l’utilisation des langues africaines, avec l’anglais, dans les apprentissages des plus petits, par la recherche et par des actions sur le terrain en faveur de la lecture.
La Sheikha Bodour de l’Émirat de Sharjah a non seulement créé Kalimat, une maison d’édition qui cherche à publier les meilleurs talents du Monde arabe tout en s’ouvrant au reste du monde, mais souhaite partager le goût de lire avec tous les enfants de la région à travers la création d’une section émirienne d’IBBY.
Auteur :Mohieddine EllabbadÉditeur :Le Port a jauni
La rentrée de la littérature jeunesse 2018 nous réserve une belle surprise : Le Carnet du dessinateur de Mohieddine Ellabbad vient d’être réédité par Le Port a jauni dans une version bilingue. L’album nous rappelle par son nouveau format le parcours singulier et la créativité hors normes du grand illustrateur, graphiste, auteur et traducteur. Mais peut-être aussi, affectueusement, sa grande taille.
Auteur :Emily Nasrallah, responsable de la rédaction May Makarem HamadéIllustrateur :conception Line Charafeddine, production Nadine R.L. Touma et Sivine ArissÉditeur :Dar Onboz
Préparez-vous à un choc esthétique, intellectuel, graphique… Cet ensemble – un livre, un petit dictionnaire, une carte géographique – crée un tout très cohérent, où la fiction se nourrit des éléments documentaires et vice versa. Emily Nasrallah (1931-2018), grande dame de lettres libanaise, nous raconte sa vie, celle des membres de sa grande famille, et à travers son récit nous découvrons la vie au village, l’exil économique des Libanais vers des pays lointains, les réussites et les échecs, les premiers pas de la romancière dans le monde de la littérature, l’influence décisive d’un de ses oncles sur son choix de carrière, son vécu de femme militante…
Auteur :Édith AzamIllustrateur :Gaëtan Dorémus et Gaëlle AllartÉditeur :Le Port a jauni
Dans ces poèmes en peluches, ces dernières forment un génial bestiaire à la Jérôme Bosch, fait de monstres étranges aux langues pendues, tout en griffes, poils et canines. Cet imaginaire plus fascinant qu'effrayant illustre à merveille les poèmes courts et ciselés d'Édith Azam, qui mélange subtilement les voix de la narration tout en jouant avec le sens des mots, les rimes et les allitérations. L'humour omniprésent, où le hasard n’a pas sa place, n'enlève rien à l'étrangeté parfaitement enfantine de ce recueil bilingue français-arabe.
Un petit album qui parle en des termes simples et directs de la séparation des parents, thème très rarement abordé dans les livres pour enfants en langue arabe. L’illustration, faite de collages, contribue à dédramatiser la situation. Elle présente, avec des couleurs gaies et sous un angle positif, différents moments de la vie de cet enfant qui habite « un peu chez papa et un peu chez maman ».
Madame Zikan, surnommée Zik par ses élèves, professeure de SVT et particulièrement sensible aux questions d'environnement, donne un devoir bien particulier : trouver une feuille d'attiéké. Quatre élèves mènent l'enquête et partent à la recherche de la feuille.
Des poèmes pour dire l’horreur de la guerre en « une journée ordinaire » à Gaza : les débris jonchant les rues, les objets de la vie quotidienne dispersés, des vies éventrées… Et cette mère qui écrit sur le corps de ses enfants son propre prénom, le nom complet de l’enfant, son groupe sanguin et son adresse, pour que tout le monde sache qui ils sont en cas de blessure ou de mort ; une façon d’être sûre qu’ils ne mourront pas anonymes…
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Le roman de Joëlle Ecormier, Théodore, le passager du rêve, a été publié en 2013 aux éditions Océan. Ce texte a été adapté au théâtre par la compagnie le Théâtre des Albert.