Dédicace spéciale pour tous les enfants différents : ta différence fait de toi quelqu’un d’exceptionnel ! C’est ainsi que l’autrice introduit chaque livre de cette collection qui rappelle celle des « Monsieur Madame » de Roger Hargreaves.
On apprécie de retrouver en arabe ces personnages rigolos que les enfants adorent. Les éditions Hachette Antoine nous proposent dix titres de la collection qui viennent s’ajouter aux quatorze titres déjà traduits en 2008 par la maison d’édition égyptienne Shorouq. Les deux éditions ont gardé le petit format carré et broché originel. L’édition libanaise propose cependant un texte entièrement vocalisé, ce qui facilite grandement la lecture, et les finitions de ces petits ouvrages sont plus élégantes.
C’est un récit plein de sensibilité que contient ce joli livre, très soigné, avec sa couverture à rabats, son beau papier et ses très belles illustrations en noir et blanc, réalisées en linogravure. L’histoire de Miyamini est celle de nombreuses filles dans le monde. Pour avoir une bouche de moins à nourrir, des parents se séparent d’un de leurs enfants et l’envoient à la ville pour travailler.
« La maison de la sagesse » désignait la grande bibliothèque de Bagdad, créée par le calife abbasside Haroun al-Rachid (765-809), riche en manuscrits et ouvrages du monde entier. Ce centre du savoir était ouvert aux étudiants, chercheurs, érudits et traducteurs, astronomes et médecins, qui pouvaient y trouver l’essentiel des connaissances de l’humanité. On dit que le calife al-Ma’moun, fils de Haroun al-Rachid, récompensait les savants et traducteurs en leur donnant l’équivalent en or du poids de leurs ouvrages en langue arabe…
Ce recueil de bande-dessinée est une compilation de trois titres : Petit-Jacques et le cocotier, Petit-Jacques et le tambour magique et Petit-Jacques et la Manman Dlo, publiés séparément chez le même éditeur entre 2010 et 2011.
Un très gourmand maki veut manger un morceau du gâteau au chocolat de la petite Toni. Pour se faire, il demande de l’aide à la souris, à l’oiseau papangue, au serpent…