Caraïbe
Tu, c’est l’enfance …
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
CB
Caraïbe
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
CB
Monde Arabe
Fidèle à son travail sur les mots et leur traduction, la maison d’édition Le port a jauni nous livre dans cet album bilingue français-arabe un jeu poétique sur le mot « toupie » et sa traduction en arabe « boulboul » بلبل qui veut également dire « rossignol ». Les poèmes en français sont très dynamiques, et la traduction de Golan Haji rend fidèlement cette vivacité.
NS
Monde Arabe
Salah Elmour, originaire du Soudan, a étudié les arts appliqués à l’université de Khartoum avant de devenir peintre et illustrateur. Il puise son inspiration dans l’art populaire et les fresques peintes sur les murs d’argile des maisons de la Haute Vallée du Nil. Chabandour est magicien, un magicien peu ordinaire qui ne fait pas sortir de lapin de son chapeau mais une palmeraie ou une autruche d’une boîte d’allumettes. Ce récit poétique de magie est accessible pour les plus jeunes. Le texte est bilingue arabe-français, et il faut saluer la nouvelle traduction de Mathilde Chèvre qui donne un réel élan aux mots du poète et permet une redécouverte émerveillée de cet album.
CB
Monde Arabe
Un album au format cahier, aux angles arrondis, au texte bilingue français-arabe.
Ouvrons ce livre : sur la page de titre en français, un homme au corps d'oiseau. Tournons la page : une maison, le toit couvert de neige, sous un ciel sombre.
LV
Monde Arabe
L'association SOS MEDITERRANEE a sollicité 23 auteurs et 15 illustrateurs pour réaliser bénévolement ce recueil autour du thème de l'exil, de l'errance et du déracinement. Des textes courts, souvent très forts, pour tenter de dire l’indicible de la tragédie de ces milliers de personnes qui meurent noyées en tentant de traverser la Méditerranée ou, comble du cynisme, se font refouler à leur arrivée. Les illustrations sont aussi variées que les textes : caricatures, peintures, calligraphie…
MW
Monde Arabe
Mo Abbas pratique la poésie du quotidien : de courts textes qui sont autant de petits tableaux de la ville, des vignettes instantanées dans lesquelles viennent s’entrechoquer une multitude de détails où se mêlent le banal et l’incongru, le rêve et la réalité, le splendide et le sordide, dans un ballet enlevé et toujours enjoué, qui ne se prive pas pour autant de poser quelques questions essentielles.
MW
Monde Arabe
Onze poèmes courts d’Odile Fix interrogent des situations diverses dans lesquelles une pierre tient le rôle principal. La pierre se mêle à la brume, à la neige, à la grêle et dialogue silencieusement avec un oiseau. Des personnages interviennent quelquefois pour rendre encore plus insaisissable la pierre. L’autrice nous fait véritablement vivre des sensations grâce à des tournures de phrases brèves et fortes, des mots très suggestifs propres à son style. On sent quasiment le frottement des mains, le froissement de la « robe d’absence », et on entend le bruit des brindilles cassées.
Monde Arabe
C’est un enfant, les fesses pleines de sable, qui joue au bord de l’eau. Il jette des cailloux sur les mouettes mais elles s’envolent en se moquant de lui. Une petite fille s’approche. Il lui tire la langue. Elle lui offre une fleur, il la piétine. Elle pleure. A-t-il des remords ? Il la tient par la main et lui fait des bisous.
MW
Monde Arabe
Fidèle à sa ligne éditoriale, Le port a jauni nous propose un livre-objet qui révolutionne l’édition bilingue. Il est manipulable dans les deux sens de la lecture, étant parfaitement adaptable à la langue de son lecteur. En effet, le poème, une ode à la nature subtilement écrite par Angélique Villeneuve, peut se lire dans les deux sens de la lecture, en français comme en arabe, et le lecteur se prête au jeu de la manipulation de cet ouvrage. D’ailleurs, l’illustration d’Eugénie Rambaud sert littéralement de fil de lecture, puisqu’il s’agit d’un fil de coton brodé sur du papier, puis embelli par des feuilles dessinées autour. Dans les deux sens, le feuillage du fil devient de plus en plus imposant, puis disparaît, pour réapparaître ensuite.
NS
Monde Arabe
Voici un livre original, qui détonne dans le paysage éditorial arabe pour la jeunesse ! Dans chacune des quatorze devinettes proposées dans l’album, quelqu’un ou quelque chose se décrit à la première personne sous forme d’un poème en trois strophes rimées et rythmées, partiellement vocalisées. Il s’agit de deviner de qui il s’agit… L’illustration, vive et très colorée, est amusante ; elle contient des indices pour aider à trouver la réponse à la devinette, ou propose un jeu ou un travail manuel à réaliser, toujours en lien avec le thème du poème. Les devinettes sont intéressantes, dans la mesure où elles suscitent la réflexion du lecteur sans être trop difficiles. Impossible d’opter pour la solution de facilité en cherchant les réponses : le livre ne les propose pas ! Le texte en quatrième de couverture le dit clairement avec humour : ce livre ne s’adresse qu’aux intelligents ! Alors, prêts à relever le défi ?
HC
Depuis la mort de sa mère, Oumy, une jeune fille très bien élevée, vit avec sa belle-mère, la seconde épouse de son père, et la fille de celle-ci. Sa belle-mère, qui la maltraite, envoie Oumy chercher de l’eau avec un canari, récipient en terre cuite, dans la forêt. Par accident et par malheur, elle casse le canari. La belle-mère la renvoie dans la forêt en chercher un nouveau sous peine de ne pas pouvoir rentrer.
Quand on cherche quelque chose, on trouve souvent tout autre chose : le Lego du petit frère, la chaussette tombée sous le lit, une lettre, la petite sœur qui joue à cache-cache… Mais notre héroïne ne trouve pas cette chose dont elle a oublié le nom, qui est jaune et rose, de la taille de sa main, ornée de plumes, qui sert à retenir ses cheveux lisses et « qui brille de partout » ! Au fil des pages, le soupçon du lecteur se mue en certitude : notre héroïne est bien en train de chercher la barrette qu’elle a sur la tête !
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Le village de l’îlet Bois de couleur est un village paisible, en bordure de la forêt qui lui a donné son nom. C’est un bois magnifique avec des essences d’arbres rares : bois maigre aux minuscules fleurs roses, immenses tans rouges, bois de nèfles aux petites fleurs rosées, tamarins tortueux ou brandes aux troncs noueux.