La petite Nouweir et sa famille quittent leur ancienne maison pour s’installer dans celle qu’ils ont fait construire dans un autre quartier. Outre sa maison, Nouweir va donc quitter son école et ses amis. Peur de l’inconnu, regret de quitter cette maison qui l’a vue naître, où elle a fait ses premiers pas, dont les murs sont couverts des dessins qu’elle y a tracés, des traits mesurant sa taille à chaque anniversaire, l’arbre de la cour et l’oiseau qui y habite, le vieux climatiseur ronflant…
Entre bande dessinée et contes, cet album est riche en anecdotes rurales. On suit dans ce second tome les pitreries du vieillard : Tita Abessolo dans son village d’Allarmintang au fin fond l’Afrique centrale. Il est épris de Na’ Bala qui veut être dotée malgré de ses parents. Notre héros se console alors avec ses chiques (sorte de tiques) qui chatouillent ses orteils lors des nuits blanches.
L’éditeur libanais Snoubar Bayrout a publié, à notre grande joie, la traduction en arabe de l’ouvrage de Mathilde Chèvre sur l’histoire de la littérature pour la jeunesse dans trois pays historiques de l’édition : l’Égypte, la Syrie et le Liban.
Le roman de Joëlle Ecormier, Théodore, le passager du rêve, a été publié en 2013 aux éditions Océan. Ce texte a été adapté au théâtre par la compagnie le Théâtre des Albert.