La petite Nouweir et sa famille quittent leur ancienne maison pour s’installer dans celle qu’ils ont fait construire dans un autre quartier. Outre sa maison, Nouweir va donc quitter son école et ses amis. Peur de l’inconnu, regret de quitter cette maison qui l’a vue naître, où elle a fait ses premiers pas, dont les murs sont couverts des dessins qu’elle y a tracés, des traits mesurant sa taille à chaque anniversaire, l’arbre de la cour et l’oiseau qui y habite, le vieux climatiseur ronflant…
Depuis la mort de sa mère, Oumy, une jeune fille très bien élevée, vit avec sa belle-mère, la seconde épouse de son père, et la fille de celle-ci. Sa belle-mère, qui la maltraite, envoie Oumy chercher de l’eau avec un canari, récipient en terre cuite, dans la forêt. Par accident et par malheur, elle casse le canari. La belle-mère la renvoie dans la forêt en chercher un nouveau sous peine de ne pas pouvoir rentrer.
Un voyageur, épuisé par un long périple, arrive aux portes du Darbistan « pays de la bonté et de la générosité ». Dès son entrée dans le souk, à chaque fois qu’il pénètre dans un magasin, il est assailli par un commerçant qui veut lui offrir quelque chose : de la nourriture, des boissons, des vêtements, un parapluie... Notre voyageur est gêné, surtout qu’on ne lui donne jamais l’occasion de dire ce qu’il cherche...
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Le village de l’îlet Bois de couleur est un village paisible, en bordure de la forêt qui lui a donné son nom. C’est un bois magnifique avec des essences d’arbres rares : bois maigre aux minuscules fleurs roses, immenses tans rouges, bois de nèfles aux petites fleurs rosées, tamarins tortueux ou brandes aux troncs noueux.