La petite Nouweir et sa famille quittent leur ancienne maison pour s’installer dans celle qu’ils ont fait construire dans un autre quartier. Outre sa maison, Nouweir va donc quitter son école et ses amis. Peur de l’inconnu, regret de quitter cette maison qui l’a vue naître, où elle a fait ses premiers pas, dont les murs sont couverts des dessins qu’elle y a tracés, des traits mesurant sa taille à chaque anniversaire, l’arbre de la cour et l’oiseau qui y habite, le vieux climatiseur ronflant…
C’est un récit plein de sensibilité que contient ce joli livre, très soigné, avec sa couverture à rabats, son beau papier et ses très belles illustrations en noir et blanc, réalisées en linogravure. L’histoire de Miyamini est celle de nombreuses filles dans le monde. Pour avoir une bouche de moins à nourrir, des parents se séparent d’un de leurs enfants et l’envoient à la ville pour travailler.
Dans Macadam : courir les rues ماكادام. نتسكّع في الشوارع, publié en 2020, Mo Abbas s’intéressait à l’environnement urbain. Dans L’homme sans paysage : battre la campagne رجل بلا مناظر. يوميات تائه في الحقول, il se concentre sur l’environnement rural, le rapport de l’homme moderne à la nature, sa méconnaissance des espèces qui y vivent…
Ce recueil de bande-dessinée est une compilation de trois titres : Petit-Jacques et le cocotier, Petit-Jacques et le tambour magique et Petit-Jacques et la Manman Dlo, publiés séparément chez le même éditeur entre 2010 et 2011.
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.