La petite Nouweir et sa famille quittent leur ancienne maison pour s’installer dans celle qu’ils ont fait construire dans un autre quartier. Outre sa maison, Nouweir va donc quitter son école et ses amis. Peur de l’inconnu, regret de quitter cette maison qui l’a vue naître, où elle a fait ses premiers pas, dont les murs sont couverts des dessins qu’elle y a tracés, des traits mesurant sa taille à chaque anniversaire, l’arbre de la cour et l’oiseau qui y habite, le vieux climatiseur ronflant…
Dans cet imagier bilingue français-fulfulde, chaque page cartonnée représente des insectes, un ver de terre, une souris et un margouillat. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot est écrit deux fois, une première en fulfulde, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
La journée commence mal pour Mademoiselle Ilham, la maîtresse d’école. Tout se ligue contre elle : elle a du mal à se lever du lit, n’arrive pas à trouver les bons vêtements à porter, se rappelle à la dernière minute qu’elle doit rendre les copies d’examen corrigées à ses élèves, les met dans son sac… et voilà que la tirette de la fermeture éclair se casse ! Décidément, tout va mal ! Mais Mademoiselle Ilham est d’un naturel positif : perchée sur sa mobylette, elle se dirige vers l’école en ce jour venteux d’automne, sans réaliser que les feuilles d’examen sont en train de s’envoler de son sac grand ouvert…
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.