Après Maman, voici, dans une édition cartonnée de grande qualité, Je t’aime Papa. Cet album est une ode au père à travers le regard de sa fille, et ce regard est un hommage à tous les pères.
Ayanda est une petite fille heureuse, jusqu’au jour où son père, qui a été enrôlé comme soldat, disparaît. En révolte contre le monde cruel des adultes, elle décide de rester petite.
Entre bande dessinée et contes, cet album est riche en anecdotes rurales. On suit dans ce second tome les pitreries du vieillard : Tita Abessolo dans son village d’Allarmintang au fin fond l’Afrique centrale. Il est épris de Na’ Bala qui veut être dotée malgré de ses parents. Notre héros se console alors avec ses chiques (sorte de tiques) qui chatouillent ses orteils lors des nuits blanches.
« Nous sommes allés tout au long de la route et nous avons trouvé un sac de perles : les grosses pour moi et les petites pour toi… » Une bien belle formule qui se répète d’un conte à l’autre dans les albums qui composent ce magnifique coffret. Et ce sont bien des perles qu’il contient, un trésor qui rassemble des contes écrits par le grand écrivain algérien Mohammed Dib (1920-2003), accompagnés par les illustrations d’un très large panel d’artistes.
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.