Après Maman, voici, dans une édition cartonnée de grande qualité, Je t’aime Papa. Cet album est une ode au père à travers le regard de sa fille, et ce regard est un hommage à tous les pères.
Ayanda est une petite fille heureuse, jusqu’au jour où son père, qui a été enrôlé comme soldat, disparaît. En révolte contre le monde cruel des adultes, elle décide de rester petite.
Dans cet imagier bilingue français-fulfulde, chaque page cartonnée représente le poulailler, la pintade et le canard, le hérisson et le lapin sans oublier le mouton, la vache et le cheval. Seul le cochon manque à l’appel. Les images sont d’une très grande lisibilité pour l’enfant. Le mot en fulfulde est écrit deux fois, une première en fulfulde, une seconde, tel qu’il doit être phonétiquement prononcé comme le suggère le pictogramme du haut-parleur.
Après L’heure égyptienne et Les yeux Fayoum, Ramona Bãdescu nous entraîne sur un des sites les plus connus et sans doute les plus visités d’Égypte pour le dernier volet de cette trilogie. Sans doute aurait-elle choisi un autre cadre si une pandémie mondiale ne lui avait pas offert l’opportunité d’y déambuler sans être confrontée à des hordes de touristes pressés. Toujours en compagnie de Benoît Guillaume à la partition graphique, très réussie elle aussi, elle arpente les lieux livrés à une quiétude singulière laissant son inspiration poétique être guidée par la puissance évocatrice du soleil, dieu Rê dans la mythologie égyptienne, créateur de l'univers, dans un magnifique dialogue entre passé et présent.
Ce recueil de bande-dessinée est une compilation de trois titres : Petit-Jacques et le cocotier, Petit-Jacques et le tambour magique et Petit-Jacques et la Manman Dlo, publiés séparément chez le même éditeur entre 2010 et 2011.
Les mercredis, Lila adore aller chez sa mamie. Il faut dire que celle-ci cache dans son grenier un secret fabuleux : une machine à voyager dans le temps. Ensemble, elles partent en 1801, à la découverte du passé de leur île, La Réunion.