Conçu par un artiste enseignant en université, à mi-chemin entre ouvrage théorique sur les processus de création artistique et méthode de création en design, cet essai se veut une introduction à l’art africain à partir de la culture bamoum du Cameroun. Très structuré, didactique et bien expliqué, abondamment illustré, avec tout un chapitre consacré aux applications pratiques, c’est avant tout un manuel destiné aux enseignants et étudiants en université.

Dans son introduction, l’auteur nous présente la tradition du conte africain et sa transmission : les veillées, des véritables moments de détente et de partage intergénérationnel, où l’auditoire installé en demi-cercle, répondait en chœur aux paroles rituelles d’ouverture de la séance du conteur, patriarche ou matriarche…

Ce recueil de contes modernes propose, dans une mise en pages aérée, une trentaine de textes très courts, d’une page ou deux. Cette brièveté des textes facilite la lecture et sert le message toujours très précis de l’auteur.

Ce nouveau recueil de fables de Patrice Kayo est complété par une réédition de Fables et devinettes de mon enfance (initialement parues en 1978, chez le même éditeur). Les fables, chez lui toujours très concises, semblent la respiration naturelle de cet écrivain camerounais. Si elles sont « le fruit de plusieurs années d’interrogation de notre culture, de notre folklore », elles sont aussi, dit-il, nourries de sa propre observation de la vie, de ses sentiments et de ses convictions.

Un recueil de trois pièces très courtes (comptant chacune entre 3 et 9 scènes brèves) autour de situations familiales difficiles, écrites en anglais par une jeune lycéenne rwandaise et présentées ici en édition bilingue (le texte français souffre de lourdeurs et coule moins bien).

Dans la préface, Catherine Abena, ancienne secrétaire d’État auprès du ministre des Enseignements secondaires au Cameroun, exhorte à prendre exemple sur l’auteur de ce court roman, une jeune fille de quatorze ans, particulièrement brillante, qui ne laisse cependant pas de côté son imaginaire et continue à apprécier les jouets.

Ce n’est pas un ouvrage publié pour les enfants… Néanmoins, nous le présentons ici, car ce petit livre d’art au format carré offrira aux lecteurs de tous âges une occasion rarissime de découvrir l’œuvre d’un grand artiste africain, qui plus est, méconnu. Les expositions rétrospectives tenues à Yaoundé en 2010, dont cet ouvrage est le catalogue, ont grandement contribué à le sortir de l’oubli.

Adressé aux « députés juniors », mais également aux élèves des cours d’éducation civique, ce petit manuel répond de façon claire à des questions telles que « C’est quoi, les droits de l’enfant ? », « Comment se comporte un député junior ? » ou « Qui est l’encadreur des députés juniors ? ». Les notions de citoyen, de démocratie ou de bien commun sont abordées de façon simple, mais pas simpliste. Un « Alphabet des droits » complète l’ouvrage : un tableau fait coïncider, pour certains articles – simplifiés – de la Convention internationale des droits de l’enfant, les droits et les devoirs correspondants.

Ce documentaire de 25 pages, au petit format, modeste dans sa forme, s’ouvre sur une introduction présentant la peinture comme expression de la créativité, comme matière et, pour finir, comme technique et art reconnus comme un métier. Suivent différents chapitres consacrés au matériel nécessaire, aux méthodes de travail (préparation des supports, esquisse du sujet sur la toile…), à la couleur, aux genres, aux styles et techniques de peinture (crayons de couleurs, gouache, acrylique)… La dernière partie s’intéresse à la composition même, appliquée à un sujet choisi : le mendiant.

Ce petit manuel vise à impliquer davantage les enfants dans leur vie citoyenne. « C’est quoi, un forum ? », « Pourquoi enregistrer les naissances ? », « C’est quoi, le vote ? »… Les réponses à ces questions abordent de façon claire et concise les notions de citoyen, de démocratie ou de bien commun.