Auteur :Édith BourgetÉditeur :Éditions du soleil de minuit
Nedji raconte, avec un joli sens du détail, son quotidien de petite fille, au sein d’une famille chaleureuse installée sur une colline de Port-au-Prince.
Johary Ravaloson, auteur de Géotropiques (Vents d’ailleurs, 2010. Prix du livre insulaire de Ouessant), a signé plusieurs textes pour la jeunesse aux éditions Dodovole. Il publie ici un bref récit, complexe dans sa forme et attachant dans sa réflexion, qui trouve sa place dans la nouvelle collection des éditions Jeunes malgaches, « Ado poche », quand bien même il excède largement l’âge du lectorat auquel il est censé s’adresser…
Voici l’histoire d’une petite fille à Port-au-Prince qui jouait à la poupée lorsque la terre a tremblé. Ensevelie sous les décombres, elle doit la vie sauve à sa poupée qui répète inlassablement la même phrase enregistrée et la fera repérer par les sauveteurs.
Ce récit nous conduit à un questionnement sur l’élevage et plus largement sur la condition animale. Des animaux d’une ferme décident de mettre fin à des années d’enfermement et de recouvrer leur liberté en prenant la clé des champs.
Depuis qu’il est tout petit, Ayman aime danser, il voudrait voler comme les papillons auxquels il s’identifie et qui l’accompagnent partout. Il danse avec eux, le soir, derrière les portes closes de sa chambre. Ses mouvements libres et spontanés, ce sont eux qui les lui ont appris. En public, il danse la « dabkeh », danse traditionnelle, mais n’ose pas se laisser aller à des interprétations plus libres. Il craint la réaction de son entourage et de son père en particulier, qui pourtant le soutiendra plus tard dans ses choix.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.