Auteur :Édith BourgetÉditeur :Éditions du soleil de minuit
Nedji raconte, avec un joli sens du détail, son quotidien de petite fille, au sein d’une famille chaleureuse installée sur une colline de Port-au-Prince.
Johary Ravaloson, auteur de Géotropiques (Vents d’ailleurs, 2010. Prix du livre insulaire de Ouessant), a signé plusieurs textes pour la jeunesse aux éditions Dodovole. Il publie ici un bref récit, complexe dans sa forme et attachant dans sa réflexion, qui trouve sa place dans la nouvelle collection des éditions Jeunes malgaches, « Ado poche », quand bien même il excède largement l’âge du lectorat auquel il est censé s’adresser…
Voici l’histoire d’une petite fille à Port-au-Prince qui jouait à la poupée lorsque la terre a tremblé. Ensevelie sous les décombres, elle doit la vie sauve à sa poupée qui répète inlassablement la même phrase enregistrée et la fera repérer par les sauveteurs.
Toula est infiniment belle mais repousse tous ses prétendants tandis qu’elle s’aperçoit qu’elle frissonne au contact du fils de son frère. La force de son désir semble la faire marcher sur des braises et les conseils du vaudoun ne parviennent pas à la réfréner. On retrouve ici la plume imagée et fiévreuse de l’autrice de Sitou et la rivière de la nudité pour un conte sur le tabou de l’inceste.
Des poèmes pour dire l’horreur de la guerre en « une journée ordinaire » à Gaza : les débris jonchant les rues, les objets de la vie quotidienne dispersés, des vies éventrées… Et cette mère qui écrit sur le corps de ses enfants son propre prénom, le nom complet de l’enfant, son groupe sanguin et son adresse, pour que tout le monde sache qui ils sont en cas de blessure ou de mort ; une façon d’être sûre qu’ils ne mourront pas anonymes…
Publié en 2004 aux éditions Gallimard dans la collection Haute Enfance, ce récit autobiographique de Daniel Maximin nous plonge au cœur de l’île aux belles-eaux, le nom amérindien de la Guadeloupe.
Sam quitte les Etats Unis avec Rosa, sa mère, pour rejoindre son père, Charly à Paris. Nous sommes dans les années 1950, et celui-ci, trompettiste, a fui la ségrégation et joue dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés.