Océan Indien
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Récit autobiographique sous forme de carnet de voyages de Dwa, ce célèbre dessinateur de bandes dessinées malgache.
CB
Océan Indien
Récit autobiographique sous forme de carnet de voyages de Dwa, ce célèbre dessinateur de bandes dessinées malgache.
CB
Afrobul : Africalement. Afrobulles, 2006 |
Depuis le début des années 2000, les auteurs africains de bandes dessinées sont de plus en plus présents dans le paysage du neuvième art franco-belge. La raison tient à leur talent et à leur professionnalisme, très appréciés des maisons d’éditions européennes avec lesquelles ils travaillent. Pahé, Thembo Kash, Barly Baruti, Hallain Paluku, nombreux sont les dessinateurs africains connus du public européen amateur de bande dessinée. Pourtant, si ces dessinateurs publient régulièrement, très peu d’entre eux abordent des sujets qui font référence à leur culture d’origine ou à des thématiques qui les touchent. C’est la raison pour laquelle, afin de briser certains tabous, plusieurs auteurs et éditeurs, habitant en Europe mais originaires du continent, ont décidé de faire entendre leur voix, malgré l’indifférence des maisons d’éditions et la frilosité des diffuseurs. Bien souvent, la seule voie possible consiste à s’auto-publier et/ou à monter sa propre structure d’édition.
Afrique
Voici, ponctuellement parus, les numéros 2 et 3 de ce magazine BD bimestriel noir et blanc, réalisé au Cameroun par le Collectif A3. On peut ainsi lire avec plaisir les suites des quatre histoires commencées dans le numéro 1, des aventures fantastiques, policières ou relevant de la vie quotidienne mettant en scène des héros jeunes (des lycéens, des enfants défavorisés), mais aussi des adultes.
VQ
Florent Couao-Zotti, prix Roland de Jouvenel 2019 de l’Académie française, est bien connu des lecteurs de Takam Tikou. Il est entre autres l’auteur de l’album Le petit vendeur de Noël . C’est un sujet autrement dramatique qu’il traite ici par le biais d’une pièce de théâtre si tragique que tout espoir est immédiatement interdit au lecteur puisque le prologue commence par la fin de l’histoire : le bain de la reine Hangbé en pleine salle des assises devant tout le gouvernement assemblé où les ministres et les dignitaires reçoivent en pleine face l’eau sale du bain royal symbolisant la pire des malédictions.
Sur la page de droite, un mot qui se détache en orange sur fond noir ou blanc. En bas, à l’envers, un autre mot, toujours en orange. Sur la page de gauche, une illustration. À l’endroit, un avion qui s’élève dans les airs. Tournons le livre : à l’envers, c’est le contraire, l’avion descend ! Un arbre au printemps ? À l’envers, c’est l’automne ! Un bateau qui flotte sur les flots ? À l’envers, il coule ! Un crayon au début d’une ligne ? À l’envers, il en est au bout ! Un petit album entièrement cartonné, majoritairement en noir et blanc, avec les mots ainsi que quelques éléments (une balle, un petit poisson…) en orange, à tourner et à retourner pour jouer avec les images opposées dans chaque dessin. Une belle réussite !
Ce recueil de bande-dessinée est une compilation de trois titres : Petit-Jacques et le cocotier, Petit-Jacques et le tambour magique et Petit-Jacques et la Manman Dlo, publiés séparément chez le même éditeur entre 2010 et 2011.
Un très gourmand maki veut manger un morceau du gâteau au chocolat de la petite Toni. Pour se faire, il demande de l’aide à la souris, à l’oiseau papangue, au serpent…