Monde Arabe
Rwidjel & the cat
Rwidjel, « petit homme » en dialecte algérien, a 15 ans. Il est accompagné partout par un drôle de chat appelé Massoud qui lui donne la réplique au fil des pages.
SR
Monde Arabe
Rwidjel, « petit homme » en dialecte algérien, a 15 ans. Il est accompagné partout par un drôle de chat appelé Massoud qui lui donne la réplique au fil des pages.
SR
La troisième édition du festival national « Lire en fête » qui propose un ensemble de manifestations autour du livre, s’est déroulée à Tlemcen du 1er au 15 septembre 2013. Ce qui frappe dans cette initiative, c’est l’implication de tous ceux qui travaillent au quotidien pour faire vivre le livre et la lecture dans cette région du Nord-Ouest de l’Algérie : bibliothécaires, enseignants, auteurs, éditeurs, libraires, associations, conteurs… Pendant ces deux semaines, chacun pouvait trouver matière à réfléchir, à se cultiver et à se distraire.
Après une longue absence, l’Algérie a renoué avec le neuvième art grâce au Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), dont la première édition a été organisée en 2008. Il était naturel que ce pays, qui a connu, entre 1969 et 1989, un développement de la bande dessinée inégalé en Afrique et dans les pays arabes, se réconcilie avec cet art considéré partout dans le monde comme un art à part entière.
Marie-Paule Huet, guidée par Sori Camara, a recueilli dix contes du pays manding au cours de nombreuses soirées organisées à cet effet en 1998-1999. Présentés en traduction française accompagnés du nom de leurs conteurs et dotés d’un titre, ils sont écrits dans un style vivant qui rend compte de l’oralité des récits. On retrouve dans ces textes le même arrière-plan que dans bien d’autres contes africains : celui d’un univers habité par le surnaturel, où humains et esprits se côtoient entre la cour et la maison, les champs, le marché et la rivière. Dans ce monde rural, le groupe est au moins aussi important que les individus. Plusieurs contes mettent en scène les querelles entre coépouses: importance du mariage et de la famille élargie, misère des femmes stériles, désir de l’héritier, statut préférentiel des garçons, respect dû aux anciens, valeur de l’entraide et crainte des femmes âgées dotées de pouvoirs ésotériques. Comme dans le reste des contes merveilleux, les arbres sont là pour venir en aide aux humains en difficulté et les voyageurs sont sûrs de bénéficier de l’aide des animaux et des objets magiques. Un beau recueil qui aurait mérité une présentation du pays manding.
Le peintre de l’espace, qui le soir recouvre le ciel de peinture bleu foncé, se sent bien seul, entre le fabricant de nuages qui décore le ciel de belles taches blanches du haut de sa grande échelle, et madame Étoile, qui accroche les étoiles scintillantes au ciel… Personne ne le voit dans l’obscurité ! Une nuit, il a une idée : il accroche à sa veste une étoile, puis une deuxième, une troisième… puis toutes les étoiles du ciel !
Haïkus des Antilles ou comment relier la Guadeloupe de l’écrivain Didier Destouches au Japon, pays d’origine des haïkus.
Le roman de Joëlle Ecormier, Théodore, le passager du rêve, a été publié en 2013 aux éditions Océan. Ce texte a été adapté au théâtre par la compagnie le Théâtre des Albert.