Wameed, un projet qui donne une voix à ceux que l’on réduit au mot de “réfugiés”

Par Rémy Dahi

Tout a commencé début 2016, lors de ma rencontre avec Tarafa Sahloul. Franco-syrien comme moi, il est présent dans le rap depuis plus de quinze ans. Ensemble, nous souhaitions nous impliquer à notre manière dans le sort de notre peuple. Tarafa avait été à l’initiative du projet Amal, un album instrumental enregistré par les meilleurs compositeurs hip-hop français ; toutes les recettes de cet album avaient été reversées à l’association syrienne A Syrian Dream, qui déploie des programmes éducatifs auprès des jeunes réfugiés syriens en Turquie.

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Monde Arabe

[Le Jardin de Nadia]

حديقة ناديا

À partir de 8 ans
Auteur : Zakaria Tamer Illustrateur : Rahf Shaykhâni Éditeur : Dar Al-Hadaeq

Nadia s'installe dans son jardin, au bord du ruisseau, avec son chat. Elle écrit, puis elle dessine avec des crayons de couleur. L'auteur fait converser Nadia avec le ruisseau et avec son chat, puis avec un oiseau. L'herbe verte engage la conversation avec le chat. Puis s'enchaînent différents dialogues entre un nuage noir et le soleil, entre la terre et un arbre, entre cet arbre et un oiseau.

LV

 

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Le numérique dans les bibliothèques du Monde arabe

Par Hasmig Chahinian

En vue d’avoir un aperçu de la place du numérique dans les bibliothèques francophones du Monde arabe, nous avons eu recours à un questionnaire mis en ligne pour permettre à nos interlocuteurs d’y répondre via Internet. Ce questionnaire a également été relayé par le COBIAC1 dans ses réseaux. La même enquête a été réalisée en Afrique subsaharienne.

Nous remercions chaleureusement les bibliothécaires qui ont pris le temps de répondre à nos questions ! Voici l'analyse de leurs réponses.

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« Lire en fête » à Tlemcen en Algérie

Par Nadia Touil

La troisième édition du festival national « Lire en fête » qui propose un ensemble de manifestations autour du livre, s’est déroulée à Tlemcen du 1er au 15 septembre 2013. Ce qui frappe dans cette initiative, c’est l’implication de tous ceux qui travaillent au quotidien pour faire vivre le livre et la lecture dans cette région du Nord-Ouest de l’Algérie : bibliothécaires, enseignants, auteurs, éditeurs, libraires, associations, conteurs… Pendant ces deux semaines, chacun pouvait trouver matière à réfléchir, à se cultiver et à se distraire.

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La bibliothèque ouverte sur l’avenir

Michel Melot, figure incontournable du monde des bibliothèques, est un de ces hommes précieux qui aide à penser, à mettre en perspective et à se projeter dans l’avenir. Dans un volume de la collection  Bibliothèques  du Cercle de la Librairie, intitulé L’Action culturelle en bibliothèque, il a écrit un avant-propos qui pose très clairement les enjeux de toute sorte de médiations. Nous en proposons une rapide synthèse, sorte de préambule à son article, dans lequel il questionne la coexistence du papier et du numérique et montre que le nouveau défi auquel les médiathèques ont à faire face dans ce contexte est une opportunité pour que ces lieux de culture, ouverts à tous, soient toujours davantage des lieux de rencontres et d’ouverture au monde.

Si historiquement les bibliothèques sont des lieux d’échanges, de lectures, de conférences, elles ont longtemps conservé l’image poussiéreuse d’endroits austères et silencieux. Pourtant l’action culturelle en bibliothèque fait partie intégrante de ses raisons d’être, et elle ne se résume sûrement pas à des activités ponctuelles. En attestent les différentes études françaises qui mettent l’accent sur les multiples attentes du public, selon lesquelles 40% des usagers se rendent à la bibliothèque pour d’autres raisons que d’emprunter des livres. La naissance des médiathèques, développant différentes approches de la lecture, et d’autant plus avec l’arrivée du numérique, ont fortement contribué à répondre aux nouvelles demandes des usagers. En 1975, le rattachement des bibliothèques françaises de lecture publique à la Direction du livre du Ministères de la Culture constitua un tournant majeur. Les bibliothèques s’affranchissant de leur rôle pédagogique, s’émancipèrent en offrant un accès libre à la culture sous toutes ses formes. Et dès les années soixante, les bibliothèques pour enfants, en grande partie sous l’impulsion de la Bibliothèque de La Joie par les livres à Clamart, ouvrirent la voie et proposèrent des actions culturelles, se distinguant par leur dimension ludique. Elles durent alors adapter leur agencement pour accueillir les activités du jeune public, telle que l’heure du conte.
L’oralité a toute sa place à la bibliothèque, et pas seulement auprès des plus jeunes. La parole est la première forme du texte. La lecture d’un texte écrit s’est longtemps pratiquée à haute voix. L’oralité a donné naissance au conte, à la poésie, au théâtre. Les formes orales de la littérature se retrouvent dans différentes formes d’animation : spectacles, concours d’improvisation, lectures à voix haute par des acteurs, les auteurs ou les usagers eux-mêmes. Mais, la parole est aussi le vecteur du savoir par le biais de colloques, tribunes, et débats. Toutes les formes de discours et d’échanges, aussi bien publics que privés, s’accroissent en bibliothèque.

Si les bibliothèques multiplient et favorisent les échanges en leur sein, elles déploient aussi de nombreuses actions « hors les murs » partant à la rencontre de nouveaux publics n’ayant pas la possibilité de se déplacer ou déconnectés des bibliothèques pour des raisons variées (illettrés, intimidés, indifférents, …). Proches de l’action sociale, ces actions culturelles sont très hétérogènes, elles sont souvent associées à des manifestations de plus ou moins grande envergure et à d’autres activités. Pour ce faire, les bibliothécaires multiplient et diversifient les partenariats avec différents acteurs locaux. Et peu importent les moyens, l’important est de mutualiser les ressources, les savoir-faire, et de collaborer. Ces évènements sont autant d’occasions de donner une vision plus dynamique des bibliothèques.

Mais les actions culturelles ne s’arrêtent pas à l’imprimé, les médiathèques ont la capacité de promouvoir les arts au sens large, auprès d’un public sans cesse plus avide de culture. On peut y écouter de la musique, y voir des expositions qui témoignent de la place grandissante de l’image et des arts graphiques dans la société contemporaine. Les bibliothécaires ont ainsi l’opportunité de valoriser et promouvoir des formes graphiques, des courants esthétiques, et de présenter des thématiques les distinguant de celles mises en avant dans les musées. Ces manifestations peuvent sortir du cadre de la bibliothèque et irradier grâce à différents canaux de diffusion et de communication.
Cependant, quelles que soient les actions qu’elles engagent, les bibliothèques doivent veiller à rester dans leur champ de compétences et rester en relation avec le livre et la lecture sous toutes ses formes. Elles doivent, aussi, demeurer des lieux de liberté.

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Quand une association de jeunes étudiants s’engage pour la lecture en Haïti

Cette interview permet de mettre en lumière l’initiative d’un groupe de jeunes haïtiens qui ont eu, dans leurs parcours scolaires, la chance de rencontrer des textes qui ont changé leur vie. Alors, à leur tour, ils ont décidé de devenir des passeurs de livres dans un contexte difficile, car, comme le dit Bony Ménager, le coordinateur de l’association : « Avec une volonté démesurée les projets paraissent toujours réalisables ».

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La médiation avec les jeux vidéo à la bibliothèque Louise Michel, à Paris

 

 

 

Les jeux vidéo ont-ils une place à la bibliothèque ? Comment les utiliser ? Selon quels critères, pour quels publics ? Avec quel impact sur la vie de la bibliothèque ? De plus en plus de structures font le pari du numérique, dont la bibliothèque Louise Michel, à Paris. Une expérience dont nous fait part Julien Prost, responsable du pôle numérique.

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La médiation en librairie

Le libraire : vendeur de livres ou passeur de savoir ?

Parmi toutes les définitions du mot « Libraire », « Personne dont la profession est de vendre des livres », « Marchand de livres  »ou « Vendeur passeur de savoir », c’est bien cette dernière que je préfère et qui correspond le plus à notre métier. « Vendeur » forcément, c’est un commerçant, c’est ainsi qu’il pourra subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, mais sa vraie vocation est d’être « passeur de savoir ».

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