Les albums sans texte ouvrent sur l’imaginaire et sur des interprétations diverses. Le lecteur construit sa propre version de l’histoire à partir de ce qu’il voit et de ce qu’il ressent.
Une histoire mondialisée du thé dont la narration mêle plusieurs temporalités à travers trois récits : « Aussi fort que la vie » met en scène l’expansion du thé en Afrique, à partir de 1684, depuis le Maroc, par l’intermédiaire de l’ambassadeur du roi d’Angleterre qui l’offrit au sultan marocain sur le point d’être renversé. « Aussi amer que l’amour » nous propulse en Sierra Léone en 1983 sur fond d’histoire d’amour et de corruption d’État tout en évoquant la compagnie des Indes du xviiie siècle et la rivalité franco-anglaise. « Aussi suave que la mort » commence dans les ruelles de Pékin aujourd’hui pour susciter la rencontre entre une touriste africaine et une mère chinoise autour d’une tasse de thé. Pour ce dernier chapitre, le thé et son histoire sont l’occasion d’une ode à la vie.
Shif a de grands rêves, du haut de ses quatorze ans : amoureux des mathématiques, il deviendra ingénieur. Son meilleur ami, Bini, se destine à la médecine. Les deux adolescents sont inséparables, d’autant plus qu’ils sont voisins.
Mais la bulle de normalité dans laquelle évoluent les garçons vole en éclats. Dans cette dictature qui ne dit pas son nom, des soldats sont à leur recherche pour les conduire à « l’école militaire » dont on ne sort jamais...