Les albums sans texte ouvrent sur l’imaginaire et sur des interprétations diverses. Le lecteur construit sa propre version de l’histoire à partir de ce qu’il voit et de ce qu’il ressent.
Tel un taxi brousse sillonnant villages et quartiers, dans lequel s’échangent des histoires de vie, Solo Niaré nous conte vingt fables, plus réalistes et cruelles les unes que les autres. Prenant pour décor l’univers de la savane, il donne la parole aux animaux pour tenter de traduire le monde qui nous entoure.
« Quand la guerre sera finie, avec ma chatte Loula, je retournerai à l’endroit où était ma maison, et j’aiderai mes parents à la reconstruire. Quand la guerre sera finie, je dormirai dans une chambre à moi, dans un lit à moi, avec ma chatte Loula. Sur le rebord de la fenêtre, je planterai des fleurs de toutes les couleurs… »
Un très gourmand maki veut manger un morceau du gâteau au chocolat de la petite Toni. Pour se faire, il demande de l’aide à la souris, à l’oiseau papangue, au serpent…