Débutant son récit par une anecdote qui paraît sans importance – une famille qui se dispute au sujet du programme de télévision – l’auteur nous emmène dans une histoire qui fait la part belle aux personnages féminins et met en avant leur détermination, leur ambition et leur réussite par le travail. 

Un roman qui oscille entre plusieurs dimensions : le conte, le récit historique, l’essai féministe. Malgré une qualité parfois inégale, ce roman « engagé » a le mérite d’aborder plusieurs thématiques telles que l’égalité femme/homme, le harcèlement sexuel, la polygamie, le lévirat, l’accès à l’éducation… sans toutefois se départir complètement d’une certaine morale traditionnelle qui tranche avec le reste du récit. 
À travers l’histoire de la jeune Justine, on devine une référence aux « Amazones du Dahomey », ce corps militaire créé par le roi Gézo au XIXe siècle. L’héroïne devient la reine réformatrice Adomanya qui décide de créer une armée féminine pour défendre son village. 
 

La petite Yaba partage sa vie entre l’école, ses parents, sa nounou et son répétiteur. Un jour, alors qu’elle révise avec monsieur Eugène, son regard est attiré par deux tourterelles venues picorer des grains de mil dans la cuisine. Ce dernier, ne supportant pas l’inattention de Yaba, en vient à couper les ailes des deux pauvres oiseaux. Face à cette cruauté, la petite fille est bien triste et veut sauver les tourterelles. 

Vignon est un garçon vif et turbulent, qui a le don d’agacer ses professeurs, sa famille et les gens de son quartier par ses facéties. 

Rudia est une jeune fille vive et calme aux dons multiples. Elle a des visions prémonitoires permettant d’éviter à quelqu’un un accident. Elle est également un génie en informatique. Quand l’ordinateur de Fofo Peter est bloqué, elle réussit à le remettre en marche grâce à une clé USB. 

Une bande dessinée dans laquelle le jeune Moussa voit son repas englouti par la poule de la maison. 

Trois garçons, Agossou, Bernardin et Razacki, s’en prennent violemment à une fille et son petit frère à la sortie d’école pour la punir d’être meilleure qu’eux, en l’accusant d’être prétentieuse et hautaine. Un esprit, Kouvito, surgit alors et fait fuir les trois garçons dont l’un finit par avoir un accident. Les bruits de l’apparition de Kouvito circulent alors dans le village.

La grand-mère de Coovi est malade, et le petit garçon est triste en pensant qu’elle va mourir. Dans les rues de Cotonou, à la maison familiale, sur le chemin de l’école ou de l’hôpital, il pose des questions sur la mort aux gens qu’il rencontre. 

Une petite sœur subtilise le livre de son grand frère caché sous son oreiller en y mettant ingénieusement le cahier de leur père. Le frère est au désespoir, la sœur lit en cachette dans sa chambre et finalement, les enfants liront de concert le livre. 

Un enfant, depuis sa chambre, entend ses parents discuter et ils ne sont pas d’accord. Sa mère voudrait qu’il aille à l’école mais son père pense qu’il sera plus utile à sa famille en restant au village.