[L’Arbre qui n’a pas de fin]
الشجرة الّتي لا نهاية لها
Cet arbre-là est l’arbre de vie ; il introduit l’histoire initiatique d’une petite Hipollène qui va assumer sa place dans la chaîne des générations et passer de l’état d’enfant à celui de « grande fille » tandis que le lecteur est conduit dans des espaces aériens, terrestres et souterrains. Les thèmes de la dévoration, de la mort et du labyrinthe s’appuient sur des connotations mythiques et le récit, très visuel, fonctionne selon un rythme musical qui en facilite la compréhension. Il n’est pas aisé de rendre ce rythme musical ou de reproduire les jeux de mots de Ponti dans une traduction. Le traducteur de cet ouvrage a ainsi choisi de transcrire les prénoms en arabe, ce qui, dans le contexte de l’univers « pontien », fonctionne assez bien. Quelques soucis minimes, comme un petit décalage d’un texte par rapport à l’illustration ou quelques approximations, n’empêcheront pas le lecteur arabophone d’apprécier cet album devenu un classique de la littérature de jeunesse française.
BA et HC