[La Girafe blanche]
الزرافة البيضاء
La nuit de ses onze ans, Martine perd ses parents dans l’incendie de leur maison auquel elle réchappe de justesse. Elle doit alors quitter l’Angleterre pour rejoindre une grand-mère jusqu’alors inconnue, et qui gère une réserve animalière en Afrique du Sud. Le gardien de la réserve, qui l’accueille à l’aéroport, s’arrête en chemin pour rendre visite à une vieille dame, un peu sorcière qui s’occupe chaleureusement de Martine et, lui certifie qu’elle a « le don ». La froideur de la grand-mère finit de déstabiliser la fillette, perdue dans un monde dont elle n’a pas les codes et qui la rejette. Mais une nuit, elle rencontre la légendaire girafe blanche, dont elle devient l’amie. Cette amitié donne un sens à sa vie. Martine découvre qu’elle a le don de guérir les animaux et déjoue les pièges tendus par les braconniers. De découvertes en courses-poursuites, le danger se rapproche, la girafe blanche est enlevée, et Martine doit risquer sa vie pour la sauver…
Ce roman, qui repose sur les clichés de l’Afrique éternelle, avec sa magie, ses sorciers, sa savane, ses bêtes sauvages et ses ripoux, souffre parfois de lourdeurs dans le récit. Le personnage de Martine manque de profondeur, surtout dans la partie du livre qui décrit sa vie après la mort de ses parents. Notons que le traducteur a fait le choix de garder les prénoms du texte original en les transcrivant en caractères arabes, ce qui nécessite un effort d’adaptation de la part du lecteur.
La littérature de jeunesse arabe manque de romans d’aventures, certes, mais on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi c’est précisément ce titre qu’on a choisi de traduire en arabe, dans la grande diversité des romans d’aventure de qualité disponibles à l’international.
HC